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SÉANCE 14 : LE VÉHICULE
DE TRANSPORT 

Histoire de l'automobile

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Cette séance  pour objectif, avant même de développer vos connaissance techniques sur les véhicules de transport de marchandises d'en connaitre un peu plus sur l'histoire de ces véhicules et leur rapide évolution.

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Je découvre...
et j'apprends !

Je m'exerce !

Je m'évalue !

 1 - Origine du transport...

La notion de déplacement remonte aux origines de l'humanité, par envie, par besoin, ou encore par nécessité...

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L’invention de la roue est estimée vers 3500 av. J.-C. à Sumer en basse Mésopotamie.

L’invention de la charrette à roues viendra rapidement en en remplacement du traineau comme moyen de transport.

Les premières roues à rayons sont estimées à 2 000 av. J.C.

Le premier moyen de transport : le véhicule à traction animale

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Un véhicule est dit « automobile »  lorsqu’il est muni d’un moteur qui lui permet de se déplacer par ses propres moyens

2 - Les grandes inventions du début de l'automobile...

1771 Le Fardier de CUGNOT ou la naissance de l'automobile...

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Nicolas Joseph CUGNOT ( 1725-1804 ) est un ingénieur militaire français, connu pour avoir conçu et réalisé, entre 1769 et 1771, le premier véhicule automobile jamais construit.

 

 

​Il s'agit d'un fardier d'artillerie, mû par une machine à vapeur à deux cylindres.

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Les dimensions de ce véhicule sont imposantes : 7,25 m de long et 2,19 m de large. Les roues arrière font 1,23 m de diamètre. Il ne pèse pas moins de 2,8 tonnes à vide et environ 8 tonnes en charge : ancêtre, outre de l'automobile, de nos chars d'assaut modernes, le fardier est avant tout conçu pour le transport des canons.

La célèbre « marmite », cuve à eau du système de propulsion, mesure près de 1,50 m de diamètre. La réalisation d'un tel projet nécessite des fonds considérables : il coûte environ 20 000 livres de l'époque (200 000 euros de 2014).  Enfin, la vitesse maximale, bien que constituant un succès technologique remarquable, reste néanmoins faible (entre 3,5 et 4 km/h) et permet tout juste de suivre une armée à pied.

1862  Le cycle BEAU de ROCHAS...

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Alphonse E. BEAU DE ROCHAS ( 1815 - 1893 )  est un ingénieur thermodynamicien français,  lauréat de l'institut (Académie des Sciences).

 

Ingénieur de grands travaux, il pose le premier câble télégraphique sous-marin en collaboration avec l'ingénieur Philippe Breton (1850) et s'intéresse à l'hydrographie, au trafic ferroviaire (voie ferrée Grenoble-Digne-Nice en 1861), au franchissement de la Manche par un tunnel métallique immergé (1880)…

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Le 16 janvier 1862 il dépose un mémoire d'une cinquantaine de pages qui est une somme de connaissances scientifiques de pointe sur le moteur à quatre temps.

E. BEAU DE ROCHAS y définit la théorie du cycle thermodynamique en quatre temps. Son principe a été mis en œuvre avec succès par Étienne LENOIR en 1867.

En 1883 et 1884 il dépose le principe de propulsion par réaction mais il ne l'imagine pas appliqué à des machines volantes. Il définit également le « coefficient de propulsion » du moteur à réaction (29 août 1887).

1867  Le moteur 4 temps  de LENOIR

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Étienne LENOIR ( 1822 – 1900 ) est un inventeur belge naturalisé français. Autodidacte, et dépositaire de nombreux brevets dans des domaines divers.

​E. LENOIR est surtout connu pour être l'inventeur, en 1860, du premier moteur à allumage commandé opérationnel : un moteur à deux temps utilisant du gaz de houille comme carburant.

En 1860, Étienne LENOIR dépose le brevet  « pour un moteur dilaté par la combustion du gaz de l'éclairage enflammé par l'électricité ».

E. LENOIR le fabrique en 1860 en 400 exemplaires qui servent notamment, l'année suivante, à faire fonctionner sur la Seine le premier bateau à moteur. Ce moteur consomme 18 l/h de mélange gazeux pour développer une puissance de deux chevaux.

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En 1867, LENOIR réalise un moteur à quatre temps en se basant sur le principe du cycle de BEAU DE ROCHAS : son automobile à moteur à gaz parcourt 9 kilomètres de Paris à Joinville-le-Pont en trois heures (3 km/h).

1873 L’Obéissante d'Amédée BOLLEE

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Amédée BOLLEE père ( 1844 -  1917 ) était un fondeur de cloches, et fut un inventeur français, spécialisé dans le domaine de l’automobile, il est considéré comme le premier constructeur à avoir commercialisé des automobiles.

Amédée BOLLEE fabrique sa première voiture en 1873, appelée l'Obéissante.

C'est un véhicule à vapeur, remarquable par son silence de fonctionnement, sa maniabilité, et disposant déjà de la plupart des solutions mécaniques de l'automobile du futur  ( quatre roues, une direction à double pivot, une propulsion par les roues arrières, une suspension à quatre roues indépendantes ).

L’Obéissante : Pesant 4 800 kg et offrant 12 places, elle pouvait atteindre 40 km/h en palier. Grâce à son changement de vitesse, elle pouvait gravir une côte de 12 % à faible vitesse.

En 1878, il conçoit et commercialise "la Mancelle", encore à moteur à vapeur, situé à l’avant, avec une boîte de vitesses et un différentiel. Cette voiture est considérée comme la première voiture construite en série : une petite cinquantaine d'exemplaires ont été fabriqués et vendus.

En 1880, il perfectionne ses voitures en construisant, "La Nouvelle", une des toutes premières conduites-intérieur.

En 1881, "La Rapide" fut construite. Cette voiture était capable de dépasser le seuil psychologique d'un kilomètre par minute en atteignant la vitesse, jusque-là jamais atteinte, de 62 km/h 

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1883 La première voiture DELAMARE-DEBOUTEVILLE avec moteur à explosion

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Édouard DELAMARE-DEBOUTTEVILLE ( 1856 - 1901 ) est un industriel français et pionnier de l'automobile.

 

Alors que les bicycles commencent à se répandre, il invente un des premiers tricycles à gaz qui ait fonctionné sur route.

Il s'intéresse alors au moteur à gaz lui-même, recherche qui aboutit au moteur Simplex  ( construit par les ateliers Powell de Rouen ).

Reprenant l'étude de ses prédécesseurs LENOIR et OTTO, E. DELAMARE-DEBOUTEVILLE conserve le cycle à quatre temps de BEAU DE ROCHAS et apporte à la machine une série de perfectionnements qui permet de construire des moteurs plus grands que ce que l'on savait faire alors.

Avec Léon MALANDIN, il met au point en 1883 la première voiture actionnée par un moteur à explosion, et il dépose le premier brevet concernant une automobile le 12 février 1884.

Son automobile, la première au monde mue par un moteur à 4 temps, est pourvue d'une banquette avant et d'une plate-forme arrière, et est équipée de quatre roues, d'un moteur bicylindre horizontal fonctionnant d'abord au gaz, ensuite à l'essence de pétrole, d'une transmission aux roues arrière par chaîne, d'un arbre de transmission et d'un différentiel. Elle circule sur la route de Fontaine-le-Bourg à Cailly. Le carburant était admis par un tiroir et l'évacuation se faisait par des soupapes.

1885 La première moto par Gottlieb DAIMLER

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Gottlieb DAIMLER ( 1834 – 1900 ) est un ingénieur allemand en mécanique de génie.

Co-inventeur des moteurs à essence, pionnier de l'automobile, inventeur de la moto en 1885, et fondateur de la marque d'automobile Daimler Motoren Gesellschaft, rebaptisée Daimler-Benz AG, puis Mercedes-Benz après fusion avec Karl BENZ en 1926.

 

La marque anglaise Daimler Motor Company est fondée en 1893 sur les bases des licences d'exploitation des brevets de Goettlieb DAIMLER.

1882 il quitte Deutz AG avec son ami Wilhelm MAYBACH pour ouvrir un atelier indépendant en 1884 où ils améliorent le moteur à quatre temps de l'ingénieur inventeur français BEAU DE ROCHAS, notamment en mettant des aubes sur le volant moteur pour son refroidissement.

 

1885 ils construisent la première moto du monde, en bois, puis montent leur moteur avec succès sur un bateau, un traîneau, une voiture « à cheval » en 1886 (ce qui signifie l'invention du véhicule motorisée à quatre roues,), des tramways et des pompes à incendie…

 

1888 - J.B. DUNLOP - Les débuts du pneumatique

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John Boyd DUNLOP ( 1840-1921) est un inventeur écossais, fondateur de la compagnie de pneumatiques qui porte son nom, Dunlop.

En 1839 Charles GOODYEAR dépose le brevet de la vulcanisation du caoutchouc et en 1845 l’écossais Robert William THOMSON, invente le premier pneumatique à partir de bandage en caoutchouc collé sur une jante, dont il dépose un brevet en 1846. Hélas, le manque de robustesse du pneu et l’impossibilité de trouver une application pratique à son invention, font que William THOMSON abandonne son brevet de « roue à air ».

 

En 1887, John Boyd DUNLOP sans connaître paraît-il l'invention de W. THOMSON, a l’idée d'entourer les roues en bois de la bicyclette de son fils avec des tubes en caoutchouc remplis d'air afin d’en améliorer le confort, le bruit, la vitesse et l'adhérence sur route.

Son pneumatique a un succès immédiat dans le monde du vélo, les grands champions de l’époque l’utilisent avec succès.

Le 7 décembre 1888, John Boyd DUNLOP dépose le brevet du pneu à air avec valve.

Mais l'invention de DUNLOP ne permet pas une réparation facile en cas de crevaison.

 

1891 - Edouard et André MICHELIN : pas seulement des pneumatiques !

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En 1832, Aristide BARBIER et Édouard DAUBREE créent à Clermont-Ferrand une fabrique de machines agricoles et d’articles en caoutchouc.

 

1889, Édouard MICHELIN ( 1859 - 1940 ) devient gérant de la société, avec son frère  André MICHELIN ( 1853 - 1931 ), fonde la société Michelin et Cie.

 

En 1891, après avoir aidé un cycliste anglais venu à l'usine pour la réparation d'un pneu ( mis au point par Dunlop ) qui avait crevé, les frères MICHELIN développent le pneu démontable pour bicyclette.

 

1895 : Michelin fait rouler la première voiture sur pneus : l’Éclair, lors de la course Paris-Bordeaux-Paris. 

 

 

En 1899, l'automobile électrique, la Jamais Contente, équipée de pneus Michelin, dépasse 100 km/h.

 

 

En 1908, Michelin produit le premier pneu « jumelé » pour poids lourds…

 

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1897 - L'invention de Rudolf DIESEL

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Rudolf DIESEL (1858 – 1913 ) durant la dernière décennie du XIXe siècle, il développe l'idée d'un moteur à allumage par compression.

 

Il s'agit de chauffer le contenu d'un cylindre par une compression afin que le carburant qui y est injecté produise une explosion.

Le premier moteur commercialisé, présenté en 1900 à l'Exposition universelle de Paris, a une cylindrée de 1 960 cm3 tournant à 172 tr/min, et développe une puissance de 14,7 kW.

Malgré son système d'injection par pompe à air, ce moteur a un rendement assez intéressant : CSE (consommation spécifique) de 335 g/kWh (à titre d'exemple, les poids-lourds les plus récents ont une CSE entre 250 et 200 g/kWh). Le Français Lucien-Eugène INCHAUSPE (1867-1930), en 1924, invente la pompe à injection, et en fait un moteur performant. Et la production par Robert Bosch permet un développement rapide de ces moteurs. Les premières automobiles de tourisme à moteur Diesel sont une Mercedes en 1936, puis la Peugeot 402 en 1938.

Le faible coût du combustible de ce moteur le rendit économiquement intéressant pour la propulsion navale. C'est un navire marchand danois, le Selandia, qui en fut équipé le premier en 1912

3 - L' histoire du camion...

1879 - Le " Marie - Anne " d' Amédée BOLLEE

En 1879, Amédée BOLLEE Père reçut une commande pour un train routier. Il réalisa alors la "Marie-Anne" : la puissance de son moteur, toujours à vapeur, était de cent chevaux, les roues des deux premiers wagons et du tender étaient motrices. Le poids transporté sur terrain plat pouvait atteindre cent tonnes, mais était limité à trente-cinq tonnes en côte de 6 %. Pesant 20 tonnes en ordre de marche, capable de remorquer 150 Tonnes en palier, la "Marie-Anne" parcourt les 760 km séparant le Mans d'Ax / Ariège en 74 heures.

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1896 - Le premier camion DAIMLER

C’est en 1896 qu’est fabriqué le premier camion Daimler. Il est équipé une boîte de vitesses à courroies à quatre rapports et d’un moteur Phoenix à deux cylindres – un organe dont l’allumage s’effectue encore au moyen d’un tube incandescent à l’époque, mais qui dispose déjà d’un carburateur et développe 4 ch.

Avec sa charge utile de 1 500 kg, le premier camion Daimler possède déjà les caractéristiques d’un utilitaire léger selon les critères actuels. Le premier exemplaire construit est exporté en Angleterre.

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1903 - Le camion  FIAT " 24 HP "

Le premier « camion » châssis industriel fabriqué par F.I.A.T. remonte à 1903, c’est le Fiat 24HP. Équipé d’un moteur bibloc 4 cylindres (deux groupes de 2) de 6 370 cm³.

D’un poids à vide de 2,0 tonnes pour un poids total de 4,0 tonnes et d’une longueur de 5,25 m, ce véhicule avait deux particularités :

 - une boîte de vitesses à 4 rapports avant et 1 marche arrière, fixée au centre du châssis, sous le plateau, reliée au moteur par un arbre de transmission,

- un moteur placé tout à l’avant, en porte à faux sous le poste de conduite.

Cette configuration révolutionnaire préfigurait les fabrications contemporaines. La qualité de fabrication étant très élevée, le succès fut immédiat.

Dès 1917. F.I.A.T. est déjà un des plus importants constructeurs de véhicules industriels et militaires de l’époque.

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Les années 1900 à 1914...

Départ difficile du camion qui présentent trop d’inconvénients  : lents, bruyants, inconfortables, sans aucune protection contre les intempéries, ne permettent que des parcours locaux, et des contraintes d'entretien obligeant à des retours quotidiens au garage.

 La suprématie du chemin de fer semblait inébranlable.

 

 Dès cette époque, BERLIET en France et FIAT en Italie, lancent la construction de véhicules équipés de moteur à essence d'une vingtaine de chevaux et de transmissions à chaînes, capables d'atteindre des vitesses de 15 à 20 km/h avec des charges utiles de 2 à 4 tonnes.

 

Le Ministère de la guerre organise des concours de poids lourds qui suscitent une grande émulation parmi les constructeurs.

 Les "BERLIET" intéressent immédiatement les militaires et les versions civiles des camions BERLIET commencent  à équiper les entreprises de transport les plus dynamiques.

1909 : le FIAT " 15 "

En 1909, Fiat étudie, sur commande de l’armée du Roi d’Italie, un nouveau camion multi usages, transport de troupes et de matériel, et présente le Fiat 15 qui inaugure la pompe à essence sur ce type de véhicules en remplacement d’une alimentation par gravité. Ce type 15 connaîtra un énorme succès et sera décliné en version 15 bis, surnommé type Libye, pour ses exploits dans ce pays qui était une colonie italienne, et le Fiat 15Ter doté d’un moteur plus puissant qui sont basés sur le modèle Tipo, pour la Guerre Italo-Turque en Libye.

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1910 : le FIAT " 18 BL "

S’en suivi le Fiat 18BL, robuste porteur de 6 tonnes, équipé d’un moteur très fiable de 38/40 HP, moderne 4 cylindres monobloc, mais encore doté de chaînes sous carter et de bandages pleins, jugés plus sûrs par l’état-major de l’armée.

 

 

Le Fiat 18BL sera fabriqué en 20 000 exemplaires, chiffre énorme pour l’époque, il équipera ne nombreuses armées alliées lors de la Première Guerre mondiale.

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1913 : le BERLIET " CBA "

Conçu en 1913, à la veille de la première guerre mondiale, la CBA se présente de manière classique : cadre châssis en tôle emboutie, moteur disposé sur l’essieu avant, cabine arrière.

Le moteur est un 4 cylindres de 5,3 L. de cylindrée, puissance nominale 25 HP. Avec sa carrosserie, il pèse à vide 3,5 tonnes environ et peut transporter une charge utile équivalente. Ce camion pouvait atteindre une vitesse d’environ 30 km/h ( loin d’être négligeable pour l’époque ).

25 000 CBA ont été livrés à l’armée pendant la première guerre mondiale. Le modèle sera fabriqué par Berliet jusqu’en 1932. Au total, près de 40 000 exemplaires sont sortis des usines de Lyon. D’une très grande robustesse, réputés « increvables », un certain nombre de CBA étaient encore en service dans les années 60 !

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1914 - 1918 

La guerre de 1914 va donner au transport routier un essor considérable.

3.500 camions emprunteront "la Voie Sacrée" pour assurer le ravitaillement lors de la défense de Verdun   ("taxis de la Marne")

La plupart sont des BERLIET type CBA qui furent construit à près de 25.000 exemplaires par les usines Marius BERLIET, près de Lyon. Ils étaient équipés de roues à bandages pleins et de transmission par chaînes.

La Première Guerre Mondiale fût, pour les constructeurs, l'occasion d'étudier des camions spéciaux pour l'armée : Renault, Latil, Peugeot, FIAT…

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Les années "20"...

Le transport par camions prend l’avantage sur le rail dans les années 20 :

-  souplesse du trafic

-  réduction des délais

- à portée immédiate alors que le rail est souvent très éloigné des points d’enlèvement ou de destination des marchandises.

Les premiers services de camions « rapides » fonctionnent dès 1929,

- Paris - Marseille en 24h, avec des services journaliers dans les 2 sens,

- Paris -Strasbourg en 10 heures reliés toutes les nuits… 

Les premières liaisons internationales se mettent en place entre  Perpignan et Barcelone.

 

Un trafic assez important de marée entre Lorient et la Rochelle et la Catalogne Espagnole existe par chemin de fer, mais la nécessité de procéder à des transbordements à la frontière en raison de la différence d'écartement des voies ferrées Françaises et Espagnoles et les nombreuses difficultés de correspondance mal établies entre les horaires Français et Espagnols, vont là aussi tourner à l'avantage du transport routier. 

1925-1926 : le Renault " type  MZ "

Le premier utilitaire Renault date de 1900. Il s’agit d’une fourgonnette de 250 kg. de charge utile, transmission (déjà) par pont. Dès 1924, le constructeur de Billancourt est en mesure d’offrir, pour sa seule gamme routière, un ensemble de véhicules couvrant tous les besoins en matière de transport de marchandises ou de voyageurs, de la camionnette marchande de 250 kg de charge utile au camion-benne de 10 tonnes…

Cette gamme va se compléter en 1925 par un tracteur de 5 tonnes de charge utile, à attelage automatique : le MZ. Ce tracteur, très équilibré avec son capot plongeant typique de la marque, était d’une conception moderne pour l’époque : moteur monobloc de 3,2 L. de cylindrée, boîte 4 vitesses, pont arrière porteur avec arbres de roues extérieurs au pont.

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1929 le FIAT " 621 "

Dès 1929, apparaît un nouveau modèle de camion de moyen tonnage, le Fiat 621. Ce camion connaîtra un succès jamais égalé.. À quasiment 50 000 exemplaires dans ses nombreuses versions dont une électrique et à gazogène. Le Fiat 621 est le premier camion vendu avec une cabine fermée.

Caractéristiques techniques du Fiat 621 de 1929 :

Moteur Fiat 122A - 6 cylindres diesel de 2 516 cm³ - 44 ch - Vitesse max : 56 km/h

PTAC : 4,8 t - Poids à vide : 2,96 t - Autonomie : 400 km sur route, 340 km en tout terrain

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Les années "30"...

Les années 30  voient la construction de poids lourds capables de porter de 8 à 10 tonnes et d'atteindre 70 km/h.

Les constructeurs de l’époque sont  LATIL  (Levallois-Perret  92)  - UNIC  (Puteaux 92)  - LAFFLY  ( Boulogne Billancourt  92 ) - ROCHET SCHNEIDER  (Lyon 69) - COTTIN et DESGOUTTES (Lyon 69) etc...

Les améliorations : 

- nouveaux pneus "Confort" et des dispositifs de freinage assistés par dépression ou à air comprimé permettent de tirer un meilleur parti de moteurs de 80 à 120 ch mis au point pour ces camions.

-  les cabines se "ferment", mais demeurent encore mal isolées des moteurs chauds et bruyants. Les  premières cabines confortables, silencieuses et bien équipées en instruments viendra des Amériques juste avant la 2ème guerre mondiale.

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L'évolution depuis 20 ans a porté sur …

- L’accroissement de la charge transportée (corrélation de la diminution du poids à vide)

- L’augmentation de la vitesse moyenne par élévation de la puissance

- L’amélioration du freinage

- Le confort des cabines

- L’accessibilité des organes mécaniques et surtout la longévité des moteurs entraînant un accroissement de kilométrage entre les révisions.

 

La puissance moyenne actuelle est de l'ordre de 10 ch à la tonne.

 

Depuis une dizaine d'années, outre la recherche constante de motorisations plus performantes et plus économes en carburant, les progrès les plus spectaculaires sont apparus dans l'aspect des camions.

Les années "40"...

La plupart des véhicules sont livrés "Nus" et confiés à des carrossiers qui les équipent "SUR MESURE" en fonction des besoins du client.

La réduction du poids à vide sans sacrifier à la robustesse (et donc augmenter la charge transportée) fait largement appel à des matériaux "légers" (alliages d'aluminium, matières plastiques, fibre de verre etc...) ainsi qu'à des procédés d'assemblage plus modernes (boulonneries et rivets en alliage léger, soudage par point etc...)

 

En raison de l'extension du rayon d'action des camions et du temps de conduite que les conducteurs sont susceptibles d'assurer, dans les limites réglementaires, l'aspect et le confort des cabines ont fait l'objet d'études très poussées ( Isolation acoustique, climatisation, visibilité dans toutes les directions, équipements divers… )

Les cabines de la nouvelle génération n'ont plus rien à envier aux plus confortables Berlines.

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Citroën type " 23 LU " (1940)

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Renault AHS (1946)

PV : 1.4t  et PTAC 3.5t

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Berliet type  GBC 8 6 x 6 ( 1956 )

​La version « Gazelle » participe, de novembre 1959 à janvier 1960 à la Mission Berliet qui traverse le Ténéré

Des années "50" à aujourd'hui...

 4 - De 1950 à aujourd'hui, l' histoire du camion français de BERLIET à RENAULT VI

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Berliet type  T 100  ( 1957 )

Camion pétrolier Berliet T100 ( 6x6 ), fabriqué en 4 exemplaires en 1957. L’un des plus gros camions jamais construits dans le monde, dont le prototype a été réalisé en 9 mois seulement.

Moteur Diesel "Cummins" 12 cylindres en V à 60° 28l de cylindrée

Puissance: 700 chevaux  avec boîte Clark: 4AV et 4AR

PTAC: 100 tonnes avec une charge utile de 50 tonnes

Longueur: 13,32m Largeur: 4,8m

En décembre 1955, la société Latil des poids-lourds Renault et  Somua fusionnent et donne naissance à la société SAVIEM (Société anonyme de véhicules industriels et d'équipements mécaniques).

Le premier camion à porter la marque est en fait le Renault "Fainéant" de 1957, dont la fabrication est transférée à l'usine Saviem de Blainville-sur-Orne (Calvados).

En 1959, SAVIEM absorbe les car Chaussons et lance la gamme des camions type JL.

En 1961, ce dernier est équipé du moteur "Fulgur" de 4 à 6 cylindres de 4,8 et 6,8 litres, fabriqué par l'usine SAVIEM de Limoges.

En 1963 SAVIEM rachète la licence MAN du procédé d'injection directe et présente lors du salon de Paris la nouvelle cabine 710, dont est équipé sa gamme moyenne les "S". 

A partir de mars 1964 les moteurs MAN équipent la série des camions routiers type JM, proposés en deux versions de cabines la 830 pour les courtes distances ou le type 840 (avec une à deux couchettes) pour les longues distances.

En juillet 1963, le dernier né le S8, avec 8 tonnes de charge utile, équipé du même moteur et de la boite à vitesses du S7, vient compléter la gamme moyenne. Un tracteur routier S8T de 19t de P.T.R sera commercialisé.

SAVIEM signe en 1967, un accord commercial avec MAN, pour disposer des moteurs et de la cabine arrière de son futur projet le H 32.

En retour M.A.N vend sous sa marque la petite gamme des SG, la gamme moyenne SM et la gamme haute Europe de SAVIEM. L'application sera effective en 1969.

1965 : Le Berliet "STRADAIR", une grande innovation...

Les modèles de pré-série sortent début 1965, le cahier des charges a été respecté et le « STRADAIR », contraction des mots italien « strada » (route) et français « air », se présente d’emblée comme un véhicule hors du commun. La suspension « airlam » (mode de suspension révolutionnaire combinant lames de ressorts/coussins d’air)   génère bien le confort total (conducteur – passager -chargement – accessibilité des organes). Le lancement est un succès et, dans les premiers mois, près de 1 500 commandes sont enregistrées. Le véhicule sera construit jusqu’en 1970…

La suspension par coussins d’air allait en définitive s’imposer jusqu’à équiper de nos jours une grande partie des autocars, camions, tracteurs et semi-remorques.

Dans les décénies suivantes Saviem va sortir différentes gammes notamment les SM et les HB, en restant aussi sur le domaine des autocars.

 

En 1978, Renault réorganise le groupe constitué des marques Berliet et SAVIEM, pour créer l'unique constructeur français de poids-lourds Renault-Véhicules-Industriels, branche poids-lourds du groupe Renault.

 

Le 21 avril 1980, le nom de SAVIEM disparaît, tout comme celui de Berliet, des modèles au profit de la marque commune Renault-Véhicules-Industriels.

1990 :  Le Renault AE500 Magnum

Le Renault Magnum (Renault "AE" pendant les premières années) est un véhicule de transport routier produit par Renault VI,  vendu également par MACK Truck.

Il est le premier camion à cabine avancée à proposer un plancher de cabine plat (pas de tunnel moteur) qui libère de l'espace et facilite les déplacements dans la cabine (partie travail / partie repos). En effet, la cabine à suspension pneumatique en 4 points est séparée du moteur.

Le 21 juin 2013, la production s'est arrêtée (dernier Magnum engagé sur la ligne) pour laisser la place sur les chaînes à la gamme T.

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SAVIEM type " H32 "

SAVIEM type " SG4 super Galion " sous la marque MAN

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BERLIET

" Stradair "

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SAVIEM type " SM "

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BERLIET "Centaure"

futur Renault VI "R 340"

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 5 - Histoire du camion SCANIA

Scania tient son nom d'une province du sud de la Suède, la Scanie, où son histoire a débuté. Son emblème est celui de la province, un griffon, créature fantastique mi-aigle mi-lion.

La maison Scania d'aujourd'hui descend directement de la société Vagnfabriks-Aktiebolaget i Södertälje (Vabis) fondée en 1891.

 

En 1911, Vabis fusionne avec Maskinfabriksaktiebolaget Scania in Malmö et la marque devient « Scania-Vabis ».

 

En 1936, la marque développe son premier moteur Diesel.

En 1969, Scania-Vabis fusionne avec Saab, constructeur d'automobiles et d'avions militaires, pour donner naissance à Saab-Scania AB : la marque « Scania » apparaît pour les camions et les bus.

En 1995, le groupe se divise en deux entités totalement distinctes, Scania AB et Saab AB.

 

En 2000, General Motors (GM) acquiert 100 % du capital de Saab Automobile et Volkswagen AG acquiert 18,7 % du capital de Scania ainsi que 34,0 % des droits de vote, pour environ 3 milliards de marks allemands. La même année sort le millionième véhicule de la marque. Onze usines sont alors réparties dans cinq pays.

 

En 2008, Volkswagen AG devient le principal propriétaire de la marque avec 68,6 % des droits de vote et 37,73 % du capital et le 13 mai 2014, Volkswagen AG acquiert la totalité de Scania.

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Tout premier véhicule,

le Scania A1 de 1901

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6 - 2025 Le camion de demain ?

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Mercedes-Benz a testé, dès 2015, son prototype du Future Truck 2025, un camion Actros à conduite semi-autonome. Une véritable révolution dans le monde du transport routier.

Mercedes-Benz a testé son prototype du Future Truck 2025, un camion Actros à conduite semi-autonome, équipé du système "Highway Pilot". Une véritable révolution dans le monde du transport routier. Le test s’est déroulé avec succès sur une section de 30 km, dans des situations réelles de conduite, sur une autoroute près de Magdebourg, en Allemagne.

Le " Future Truck 2025 ", un camion intelligent à conduite autonome

Conçu pour les trajets longues distances, l’Actros est équipé d’une caméra 3D, de quatre capteurs radars, de connexions sans fil pour permettre aux camions de communiquer entre eux, et d’un logiciel d’analyse de données. Avec cette technologie nommée "Highway Pilot", le camion du futur peut rouler sur la voie publique jusqu’à 85 km/h, sans l’intervention d’un conducteur. Le Future Truck 2025 de Mercedes est également doté du système de régulation de vitesses prédictif, le Predictive Powertrain Control, qui se base sur la technologie GPS.

Les objectifs de Mercedes pour son camion du futur

Selon Mercedes, le prototype pourrait être commercialisé d’ici 10 ans, alors que les coûts du transport et les volumes transportés n’auront cessé de progresser. La conduite sera semblable au pilotage d’un avion. La cabine du futur camion de Mercedes a été conçue pour que le conducteur puisse profiter du mode conduite autonome, par exemple en travaillant sur son ordinateur portable. Le constructeur allemand a conçu son Future Truck 2025 pour être plus sûr, plus efficace et plus écologique

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Vidéo présentation  du Future Truck 2025

de Mercedes Benz VI ( version anglaise )

Vidéo présentation  du Z Truck

IVECO

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