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     SÉANCE     15 : 
Évaluer les distances et les vitesses

Connaitre les indices permettant d'apprécier les distances et les vitesses ( temps de réaction, distances de freinage et d'arrêt... )

Connaitre les conséquences d'une mauvaise évaluation des distances et des vitesses

Notions d'anticipation et de distance de sécurité à respecter

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1 - Temps de réaction : durée et distance parcourue

1.1 Temps de réaction  :

Il ne faut pas confondre une réaction et un réflexe : la réaction est un acte volontaire et réfléchi alors que le réflexe est totalement involontaire et irréfléchi.

Le temps de réaction d'un conducteur, c'est le temps qu'il lui faut pour :
- percevoir
- analyser
- décider
- agir.


Entre la perception et l'action, il s'écoule en moyenne 1 seconde pour un conducteur attentif et en bonne condition. C'est cette valeur moyenne que l'on retiendra.

1.2 Variation du temps de réaction  :

Dans certains cas, je peux légèrement réduire mon temps de réaction. Par exemple, en plaçant mon pied au-dessus de la pédale de frein si j'ai compris qu'une situation pourrait devenir dangereuse. C'est l' ANTICIPATION.

A l'inverse, mon temps de réaction augmente si je suis fatigué (ou si je conduis depuis plus de 2 heures sans m'arrêter), si je ne suis pas vigilant (attentif), si je suis sous l'emprise d'une drogue, de l'alcool ou de certains médicaments, ou encore si j'ai des soucis personnels ou professionnels...


Le temps de réaction est donc uniquement lié au conducteur ; la météo ou l'adhérence n'ont pas réellement d'influence (sauf indirectement, en accélérant l'apparition de la fatigue ou en augmentant le stress du conducteur).

1.3 Distance parcourue pendant le temps de réaction

Pendant le temps de réaction (environ 1 seconde), mon véhicule continue de se déplacer à la même vitesse puisque je n'ai pas encore agi.

Or, cette distance varie selon ma vitesse : plus je vais vite, plus la distance parcourue en 1 seconde est importante.

Je dois donc être capable d'estimer la distance parcourue en 1 seconde. Cela me permettra d'en déduire l'intervalle de sécurité réglementaire à laisser entre le véhicule qui me précède et le mien (2 secondes minimum).

1.4 Estimer la distance parcourue en 1 seconde

Pour connaître une approximation de ma vitesse en mètre par seconde :
- je prends le ou les chiffres des dizaines de ma vitesse en km/h,
- je multiplie le résultat par 3.

  •  à 50 km/h, je parcours environ 15 m par seconde ( 5 X 3 ) 

Dans la réalité :  à la vitesse de 50 km/h je parcours 50 000 m en 3600 secondes

                    50 000 / 3600 = 13.88 m/s

  • à 70km/h, environ 21 m/s à 70 km/h ( 7 X 3 )

Dans la réalité :  à la vitesse de 70 km/h je parcours 70 000 m en 3600 secondes

                    70 000 / 3600 = 19.44 m/s

  • à 130 km/h, environ 39 m/s  ( 13 X 3 )...

Dans la réalité :  à la vitesse de 130 km/h je parcours 130 000 m en 3600 secondes

                   130 000 / 3600 = 36.11 m/s

Certes le résultat reste approximatif, mais la technique de calcul ici proposée à l'avantage d'apporter un résultat proche de la réalité avec une méthode de calcul très simple y compris en calcul mental !

2 - Distance de freinage et d'arrêt

2.1 Définitions  :

La distance de freinage, c'est la distance que parcourt le véhicule entre le moment où le conducteur appuie effectivement sur la pédale de frein et le moment où le véhicule s'immobilise.

Cette distance peut être plus ou moins longue selon la pression sur la pédale de frein et selon l'adhérence.

Lorsqu'on parle de distance de freinage, on sous-entend généralement la "distance minimum de freinage", c'est-à-dire la distance de freinage la plus courte possible.

2.2 Facteurs  :

La distance ( minimum ) de freinage dépend de la vitesse, ou, plus exactement du carré de la vitesse ( la vitesse multipliée par elle-même ).

En conséquence, lorsque la vitesse double ( X 2 ), la distance de freinage est multipliée par 4.

Ainsi, la distance de freinage est 4 fois plus longue à 100 km/h qu'à 50 km/h ; la distance de freinage est 2 fois plus longue à 70 km/h qu'à 50 km/h.

Le poids peut aussi faire varier la distance de freinage. Plus le véhicule est lourd ou chargé, plus la distance de freinage augmente.

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2.3 L' adhérence  :

La distance de freinage dépend aussi fortement de l'adhérence.

L'adhérence, c'est le coefficient de frottement qui existe entre le pneu et le revêtement routier.

 

Ces 2 éléments font varier le coefficient de frottement :
- sur un même revêtement, 2 pneus de qualités différentes ne freineront pas de la même façon,
- un même pneu ne freinera pas de la même façon suivant la qualité du revêtement.

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2.4 La présence d'eau :

La présence d'eau sur le revêtement routier diminue l'adhérence, ce qui augmente les distances de freinage.

 

C'est l'une des raisons qui justifie l'abaissement des limitations de vitesse par temps de pluie (en plus de la visibilité réduite).

Dans le cadre de l'apprentissage de la conduite, on considère que la distance de freinage est multipliée par 2 sur une chaussée humide par rapport à une chaussée sèche ( en réalité, c'est plutôt X 1,5 ).

2.5 Basses températures :

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Si la chaussée est froide ( en dessous de 7°, même sans présence d'eau, de neige ou de verglas ), les pneus peuvent durcir, ce qui allonge les distances de freinage.

Pour y remédier, je peux équiper ma voiture de pneus HIVER, qui ont une gomme plus tendre. Ces pneus permettent de réduire les distances de freinage par temps froid, et sont particulièrement efficaces si la route est recouverte de neige, voire de verglas.

​La distance de freinage sur la neige ou le verglas est très variable selon le type et la qualité des pneus, leur usure et le type de neige (poudreuse, fondante ou verglacée). Mais je dois avoir en tête que les distances de freinages peuvent être multipliées par 10 !

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A noter que l'A.B.S. (système antiblocage des roues en cas de freinage puissant) ne réduit pas véritablement les distances de freinage, que ce soit sur sol sec ou glissant. Ce n'est pas son rôle.

En revanche, l'A.F.U. (Aide au Freinage d'Urgence), qui amplifie le freinage, peut le réduire légèrement dans certains cas. (Si le passage de l'accélérateur au frein a été rapide et que le freinage est suffisamment puissant).

 

2.6 Distance d'arrêt :

La distance d'arrêt est la distance que parcourt le véhicule entre le moment où le conducteur perçoit un obstacle et le moment où le véhicule s'immobilise.

En plus de la distance de freinage, la distance d'arrêt comprend la distance parcourue pendant le temps de réaction (qui est d'environ 1 seconde).


Pendant le temps de réaction, le conducteur perçoit, analyse et décide. Mais il ne freine pas encore. Aussi, la vitesse de la voiture ne diminue pas.

2.7 Évaluer la distance d'arrêt :

Pour calculer une valeur approchée de la distance d'arrêt minimale (sur sol sec) :
- je prends le ou les chiffres des dizaines de la vitesse (en km/h),
- je multiplie le résultat par lui-même.


Par exemple,
- à 50 km/h : 5X5 = 25 mètres pour percevoir + analyser + décider + freiner jusqu'à l'arrêt complet.
- à 70 km/h : 7X7 = 49 mètres.
- à 80 km/h : 8X8 = 64 mètres.
- à 100 km/h : 10X10 = 100 mètres.
- à 110 km/h : 11X11 = 121 mètres.
- à 130 km/h : 13X13 = 139 mètres.

On vérifie une nouvelle fois que la distance d'arrêt est X 2 entre 50 et 70 km/h, et X 4 entre 50 et 100 km/h.

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2.8 Sur route mouillée

Sur route mouillée, on considère que la distance d'arrêt minimale s'allonge de 50% par rapport à une route sèche (avec des pneus de bonne qualité et en bon état).

Ainsi,
- à 50 km/h, la distance de freinage minimale est de 25 mètres sur sol sec ; 37,5 mètres sur sol mouillé ( X 1,5 ).
- à 70 km/h, la distance de freinage minimale est de 50 mètres sur sol sec ; 75 mètres sur sol mouillé ( X 1,5 ).
- à 100 km/h, la distance de freinage minimale est de 100 mètres sur sol sec ; 150 mètres sur sol mouillé ( X 1,5 ).

On vérifie une nouvelle fois que la distance d'arrêt sur sol mouillé est multipliée par 2 entre 50 et 70 km/h, et multipliée par 4 entre 50 et 100 km/h.

2.9 Adapter sa vitesse

Je dois adapter ma vitesse à la visibilité et aux risques que je peux prévoir.

Si par exemple, dans un virage sur route mouillée, je n'ai que 70 mètres de visibilité, ma vitesse devrait être inférieure à 70 km/h ( à 70 km/h, la distance de freinage minimum est déjà de 49 m sur sol sec et 75 m sur sol mouillé ).

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De nuit, les feux de croisement ne portent guère plus loin que 50 mètres. Logiquement, ma vitesse ne devrait pas dépasser 70 km/h (ce qui correspond à une distance d'arrêt de 50 mètres, soit la portée des feux).

Sinon, en cas d'obstacle sur la chaussée (un animal, un arbre couché en travers de la route, ou un usager non éclairé et de couleur sombre), je ne pourrai pas l'éviter en freinant.

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2.10 Adapter les intervalles de sécurité

Les intervalles de sécurité n'ont pas de lien direct avec la distance de freinage.

Pour respecter un intervalle de sécurité suffisant, il suffirait en théorie de garder un intervalle d'une seconde avec le véhicule qui me précède.

MAIS, compte tenu des facteurs qui peuvent faire varier les distances de freinage d'un véhicule à l'autre (qualité et usure des pneus, poids...), mais aussi pour avoir une petite marge (fatigue, attention du conducteur), il est obligatoire d'augmenter l'intervalle de sécurité à 2 secondes MINIMUM.


Je l'augmente plus encore (jusqu'à 3 secondes) :
- lorsque la visibilité n'est pas bonne,
- lorsque l'adhérence n'est pas bonne,
- lorsque mon véhicule est très chargé,
- lorsque je suis suivi de près (pour pouvoir freiner moins fort et ne pas surprendre l'usager qui me suit de trop près).

3 - Intervalles de sécurité

3.1 Distance réglementaire

Quelle que soit ma vitesse, je dois laisser un intervalle minimum de 2 secondes avec le véhicule devant moi (celui que je suis).

Cet intervalle correspond à 1 seconde (le temps de réaction moyen) + 1 seconde de marge. Celle-ci permet de compenser :
- un éventuel allongement de mon temps de réaction (dû à une distraction par exemple ou à une légère fatigue),
- une différence des capacités de freinage avec le véhicule que je suis (si son conducteur freine plus fort que moi ou si son véhicule a des freins plus puissants que le mien).


Hors agglomération, les véhicules encombrants ou lourds doivent laisser 50 mètres minimum lorsqu'ils se suivent, quelle que soit leur vitesse.

Le respect des intervalles de sécurité me permet aussi d'éviter d'être surpris, ce qui limite le stress, donc permet d'arriver plus serein et moins fatigué à destination.

Le respect des intervalles de sécurité, même augmentés, ne fait pas perdre de temps sur un trajet ! Au contraire, puisqu'il réduit fortement le risque d'accident.

Lors d'un dépassement, je ne réduis pas l'intervalle de sécurité afin de ne pas me faire surprendre et afin de garder une bonne visibilité vers l'avant. Lorsque je me rabats, je veille à ce que cet intervalle soit suffisant avec le véhicule dépassé. Sur autoroute, j'attends que le véhicule dépassé soit entièrement visible dans mon rétroviseur central.

1 conducteur sur 4 ne respecte pas l'intervalle minimum imposé.

Sur autoroute, 1/3 des accidents est dû à des collisions en chaîne. Le non-respect des intervalles de sécurité est l'une des principales causes.

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3.2 Évaluer la distance avec le véhicule qui me précède

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La distance minimale à respecter avec le véhicule qui me précède peut se calculer d'après ma vitesse. Voici la méthode simple qui donne une valeur approchée :
je prends le ou les chiffres des dizaines de ma vitesse que je multiplie par 3.

Le résultat donne une valeur approchée de ma vitesse en mètres par seconde.

En multipliant ce résultat par 2, j'obtiens la valeur minimum de l'intervalle de sécurité.

Par exemple :
- à 50 km/h, je parcours 15 mètres par seconde (5x3) , l'intervalle de sécurité doit être d'au moins 30 mètres (15x2).
- à 70 km/h, je parcours 21 mètres par seconde (7x3), l'intervalle de sécurité doit être d'au moins 42 mètres (21x2).
- à 90 km/h, je parcours 27 mètres par seconde (9x3), l'intervalle de sécurité doit être d'au moins 54 mètres (21x2).
- à 110 km/h, je parcours 33 mètres par seconde (11x3), l'intervalle de sécurité doit être d'au moins 66 mètres (33x2).

3.3 Appréciation des distances

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Il est difficile, voire impossible, d'évaluer une distance précise au-delà de quelques mètres, surtout lorsque je suis moi-même en mouvement. L'erreur d'appréciation peut être de 20 à 50 mètres pour 100 mètres !

Heureusement, il existe d'autres méthodes. Par exemple, en utilisant les marquages au sol.


Sur l'autoroute, 2 traits de la bande d'arrêt d'urgence + l'espace qui les sépare correspond à la distance à laisser entre 2 véhicules qui se suivent à 130 km/h (au moins 78 mètres).

Sur route, 1 trait de l'axe médian qui autorise tous les dépassements mesure 3 mètres de long ; et l'intervalle entre chaque trait est de 10 mètres. A 90 km/h, alors que je dois laisser au moins 54 mètres, l'intervalle est de 5 traits minimum.(4x13 + 3 = 55 m).

Il existe une autre méthode, plus simple : il suffit de prendre un point de repère sur la route (ou proche de la route) et de vérifier, en comptant, qu'il y a bien 2 secondes minimum entre le moment où le véhicule qui me précède passe devant ce point de repère et le moment où j'arrive à ce niveau.

Ce point de repère peut être une irrégularité de la route, un arbre ou une construction proche, un marquage au sol ou un panneau par exemple. Si l'intervalle est de 2 secondes minimum, c'est que la distance de sécurité est bien respectée.

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3.4 Les dispositifs  d'aide au maintien de l'intervalle de sécurité

Certains véhicules sont équipés d'un système qui contrôle l'accélération et les freins dans le but de respecter automatiquement l'intervalle de sécurité minimum.

Il peut être associé au régulateur de vitesse, appelé dans ce cas " régulateur adaptatif ".

Ce système fonctionne bien dans la plupart des cas. Cependant, si mon véhicule en est équipé, c'est à moi de vérifier que l'intervalle de sécurité minimum est effectivement respecté. De plus, ce système s'adapte rarement aux cas où il faudrait augmenter cet intervalle, justement parce que la situation est dangereuse !

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3.5 Les cas où la distance de sécurité doit être augmentée

J'augmente l'intervalle de sécurité si la visibilité n'est pas bonne. Notamment s'il pleut, qu'il y a du brouillard ou qu'il neige. Même si ces éléments n'augmentent pas mon temps de réaction, ils m'empêchent de voir loin, donc d'anticiper. D'autre part, lorsque la visibilité n'est pas bonne, le risque de collision augmente. Tout comme le risque que le conducteur devant moi soit surpris, l'obligeant à freiner fort. Dans certains pays, l'intervalle minimum de sécurité passe de 2 à 3 secondes dans ces conditions. En France, on laisse l'automobiliste juge, mais il doit redoubler de prudence.

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J'augmente aussi l'intervalle de sécurité :
- lorsque l'adhérence n'est pas bonne
(neige, verglas),
- en cas de gravillons sur la chaussée,
afin d'éviter un bris de glace (à cause d'un gravillon projeté par le véhicule devant moi),
- lorsque le véhicule que je suis est encombrant et que celui-ci me masque la visibilité,
- lorsque le conducteur devant moi roule à une allure inhabituellement lente
( il cherche peut-être sa route ou il a peut-être identifié un danger que je n'ai pas encore perçu ),
- lorsqu'un autre usager me suit de trop près ( ce qui me permettra de freiner moins fort si je suis surpris, évitant de surprendre l'usager qui me suit ).

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Je peux difficilement gérer l'intervalle de sécurité avec le véhicule qui me suit. Si celui-ci est trop près, son conducteur se met en danger, mais il me met en danger également.

Dans ce cas :
- si j'estime que mon allure est adaptée à la situation, je n'accélère pas (surtout si je circule à la vitesse maximale autorisée),
- je peux l'inciter à me dépasser en serrant à droite (pour que son conducteur ait une meilleure visibilité),
- je peux ralentir légèrement pour lui faciliter le dépassement (si celui-ci est possible),
- je peux allumer brièvement les feux de détresse ou appuyer très légèrement sur la pédale de frein pour l'inciter à s'éloigner (sans freiner brutalement, ce qui pourrait provoquer l'accident ou entraîner une réaction agressive de sa part).

3.6 Les dispositifs imposant un intervalle minimum

L'intervalle de sécurité minimum peut être imposé par un panneau d'interdiction qui mentionne cette distance. Elle s'impose alors à tous les usagers, quelle que soit leur vitesse, et même si la circulation s'arrête. Dans un tunnel notamment, garder cet intervalle lorsque les véhicules sont arrêtés permet d'éviter la propagation des flammes d'un véhicule à l'autre en cas d'incendie et facilite l'accès et la progression des secours.

Le panneau peut être complété par des dispositifs afin d'aider le conducteur à respecter l'intervalle minimum :
- des chevrons ( V à l'envers ) peints en blanc sur la chaussée
; il doit toujours y en avoir au moins 2 entre mon véhicule et le véhicule que je suis,
- des diodes bleues (sur les parois des tunnels) ; là encore, il doit toujours y en avoir au moins 2 entre mon véhicule et le véhicule que je suis,

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3.7 L' intervalle de sécurité lors de l'arrêt

Lorsque je m'arrête derrière un autre véhicule, je dois rester à bonne distance :
- au cas où il reculerait, volontairement ou non ; j'aurais alors le temps de prévenir son conducteur de ma présence (en utilisant l'avertisseur sonore par exemple),
- au cas où il ne repartirait pas (véhicule arrêté, en panne...) ; je pourrais alors le contourner sans devoir reculer,
- pour ne pas importuner son conducteur ; il n'est jamais agréable d'être "collé", même à l'arrêt.


Je sais que l'intervalle de sécurité est respecté lorsque je m'arrête en voyant le véhicule devant moi en entier, y compris ses roues arrière.

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3.8 L' intervalle de sécurité latéral

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Lorsque je croise ou que je dépasse un usager, je laisse un intervalle de sécurité suffisant pour ne pas l'effrayer, ne pas le mettre en danger, ne pas l'importuner, et en prévision d'un écart éventuel de sa part.

S'il s'agit d'un usager fragile et/ou instable (un piéton ou un "deux-roues"), même immobile, l'intervalle de sécurité latéral doit être au minimum de 1 mètre en agglomération ; 1,50 mètre hors agglomération. Je laisse plus lorsque c'est possible ou que la situation paraît risquée.

En passant près de voitures stationnées, j'anticipe les risques potentiels : l'ouverture d'une portière, un piéton ou une voiture qui surgirait entre 2 véhicules, un véhicule qui entamerait la sortie de son stationnement... Je laisse là encore un intervalle de sécurité latéral suffisant, équivalent à l'encombrement d'une portière ouverte, en plus de réduire ma vitesse.

3.9 Sanctions

Le conducteur qui ne respecte pas l'intervalle minimum de sécurité encourt une contravention de 4e classe (amende forfaitaire de 135 euros) et un retrait de trois points. Son permis de conduire peut également être suspendu pour une durée maximale de trois ans.

En cas de récidive dans un délai d'un an et lorsque le véhicule circule dans un tunnel, le conducteur est passible de six mois d'emprisonnement et de 3 750 euros d'amende.

Un dépassement dangereux, comme celui d'un usager fragile sans respecter l'intervalle minimum imposé est sanctionné par une amende de 4e classe (amende forfaitaire de 135 euros) et un retrait de trois points. Le permis de conduire peut également être suspendu pour une durée maximale de trois ans.

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Cette page est largement inspirée des cours de code de la route proposés par ;

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