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     SÉANCE     22 : 
Eco-conduite et conduite citoyenne

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Connaitre les règles à appliquer pour circuler en toute sécurité route une route de montagne.

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1 - Eco-conduite

1.1 Principes de l'éco-conduite :

L’éco-conduite ou conduite économique a pour objectif de mieux préserver l’environnement, d'économiser carburant et matériel  

L’éco-conduite désigne un ensemble de règles permettant d’adopter une conduite économique et écologique.

L’éco-conduite est un comportement sur la route permettant d’adopter une conduite éco-responsable, c’est-à-dire moins polluante et plus saine pour votre véhicule.

Ce concept se caractérise par une conduite plus souple et une adaptation de la vitesse du véhicule, deux gestes qui permettent de :

  • diminuer sa consommation et ses dépenses en carburant ;

  • réduire son impact sur l’environnement ;

  • augmenter la sécurité du conducteur et des autres usagers.

1.2 Les règles de base :

- Veiller à ce que son véhicule soit bien entretenu

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Un véhicule mal entretenu peut entraîner une surconsommation de carburant pouvant aller jusqu’à 25 %.

 

Vérifiez la pression des pneus. Ne jamais oublier que des pneus sous gonflés entraînent ainsi une surconsommation de carburant, et une moins bonne tenue de route : des émissions de CO2 revues à la hausse, en plus de mettre en danger la sécurité du conducteur.

​Soyez également attentifs au bon entretien des filtres à air et à carburant de vos camions.

 

Autre levier d'action pour une conduite éco-responsable : éviter de rouler avec une charge inutile, afin de vous prémunir là encore des risques de surconsommation.

-Avec une boite de vitesses manuelle, changer les rapports en respectant la plage du compte-tours

Démarrez en douceur et passez sans attendre le rapport supérieur pour éviter les sur-régimes, qui occasionnent une surconsommation de carburant de 20 %

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Privilégier la zone " verte " du compte-tour :

C'est dans cette zone verte que le moteur a un meilleur rendement avec une consommation minimale.

Autant que possible, je sélectionne les rapports de vitesse qui me permettent de maintenir le régime du moteur dans cette zone.

Monter rapidement les rapports de vitesses :

Plus le moteur tourne vite, plus il consomme de carburant (et donc plus il pollue).
En montant les vitesses le plus tôt possible, selon les caractéristiques de mon véhicule, son chargement, le relief, je réduis ma consommation de carburant.
Lorsque je veux accélérer, j'appuie franchement sur la pédale d'accélérateur, mais je monte rapidement mes rapports de vitesses. Une accélération franche qui dure peu de temps consomme moins de carburant qu'une longue et lente accélération.
Certains véhicules sont équipées d'un dispositif qui incite à changer les vitesses au bon moment. Le symbole utilisé peut varier d'une voiture à l'autre (certaines indiquent précisément quel rapport devrait être utilisé).

 

-Avec une boite de vitesses automatique, utiliser les programmes proposés en mode économique ou performant

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SCANIA Opti-cruise - Utilisation de la BdV automatique

DAF - EcoMode sur BdV automatique -  Euro 6

-Connaitre les caractéristiques de la motorisation du véhicule : couple, puissance, régime moteur optimal…

-Maintenir chaque fois que c’est possible une vitesse stable, préférer une vitesse régulée à 80km/h plutôt que 90km/h

-Garder le régime moteur au plus près du régime du couple maximal

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Réduisez encore votre vitesse. Rien que pour un véhicule léger, 10 km/h en moins permettent d’économiser jusqu’à 5 litres de carburant et de réduire de 12,5 % (soit 12 kg) les émissions de CO2 sur 500 km. 

Limiter sa vitesse:

Plus je vais vite, plus l'air résiste à l'avancement de ma voiture. Il suffit de sortir la main par la vitre pour s'en rendre compte. Cela a pour conséquence d'augmenter ma consommation de carburant.

Pour limiter ce phénomène, je peux adopter une vitesse légèrement inférieure aux limitations de vitesse, à condition de ne pas gêner les autres usagers. Par exemple, sur l'autoroute, circuler à 120 km/h au lieu de 130 km/h permet de réduire ma consommation de carburant d'environ 1 litre aux 100 km. Sans pour autant augmenter significativement le temps de trajet : au maximum, je perdrai 4 minutes sur un trajet de 100 km, ce qui est négligeable.

 

Essayer de garder une vitesse stable :

Les accélérations demandent beaucoup d'énergie, ce qui augmente fortement la consommation de carburant. J'évite donc de prendre trop de vitesse si je sais que je vais devoir ralentir ou m'arrêter peu de temps après.

Cela me permet aussi d'économiser les freins. En effet, leur utilisation limitée se répercute sur le coût d'entretien de ma voiture (je devrai remplacer les disques et les plaquettes de frein moins souvent) et réduit l'émission de particules de freins. Les plaquettes sont responsables de 20% des émissions de particules fines liées au trafic routier.

Le régulateur de vitesse :

Une allure stabilisée limite la consommation de carburant. Le régulateur de vitesse (qui maintient l'allure sans que le conducteur ait besoin de toucher à la pédale d'accélérateur) peut donc être une solution.

Mais cet accessoire ne doit être utilisé que si la circulation est fluide et régulière. De plus, sur une route vallonnée (composée de montées et de descentes qui se succèdent), son utilisation peut faire grimper la consommation de carburant. En effet, le régulateur forcera le moteur à conserver l'allure de la voiture dans la montée, ce qui fait grimper la consommation de carburant, alors que le conducteur sera obligé de freiner dans la descente suivante, ou risque d'être en excès de vitesse

 

-Anticiper le trafic et conduire avec souplesse. Le maintient des distances de sécurité est primordial

Anticipez les ralentissements : utilisez le frein moteur plutôt que la pédale de frein.

Anticiper :

Anticiper, c'est prévoir. Lorsque je sais que je vais devoir ralentir ou m'arrêter, ou que je sens que cela risque d'arriver, je lâche immédiatement la pédale d'accélérateur. Cela a pour effet de stopper immédiatement toute consommation de carburant : c'est l'élan de la voiture qui assure le fonctionnement du moteur.

Plus je lâche l'accélérateur tôt, plus je parcours une longue distance sans consommer de carburant. Cela limite aussi le recours aux freins, donc favorise leur longévité.

Lorsque je lâche la pédale d'accélérateur, j'en profite pour positionner mon pied droit au-dessus de la pédale de frein (sans appuyer), ce qui réduira mon temps de réaction en cas de danger.

 

Différentes études s'accordent en effet pour dire qu'une conduite maîtrisée peut représenter jusqu'à 40% de consommation en moins par rapport à une conduite brusque, sportive ou nerveuse.

 

-Utiliser au mieux l’inertie

Adopter une conduite souple :

En évitant d'accélérer si ce n'est pas justifié, en limitant les freinages, ma conduite est plus souple. Elle est plus agréable pour mes passagers et moins stressante pour moi, qui arriverai moins fatigué à destination.

Cette conduite a aussi un impact sur l'usure, donc aussi sur le coût d'utilisation de ma voiture : le moteur, les pneus, les freins s'useront moins vite. Moins de pièces à remplacer, c'est aussi moins de pièces à recycler ou à éliminer, ce qui est bon pour l'environnement.

 

Les dénivelés:

Je ne cherche pas obstinément à conserver mon allure dans les montées. Comme lorsque je suis à vélo, cela demande énormément d'énergie donc augmente significativement la consommation de carburant. Dans une côte, je laisse ma voiture perdre un peu de vitesse, que je pourrai reprendre dans la descente suivante.

Je ne mets jamais le levier de vitesses au point mort dans une descente ! Je risquerais de perdre le contrôle de ma voiture. De plus, cela ne permet pas d'économiser du carburant : au point mort, mon moteur a besoin de carburant pour entretenir sa rotation. Alors que lorsque c'est la descente qui entretien sa rotation, il n'y a pas une goutte de carburant qui arrive au moteur. Je consomme 0 litre aux 100 km !

- Limiter l’emploi de la climatisation

N’abusez pas de la climatisation. La surconsommation de carburant des véhicules due à la climatisation peut atteindre 10 % sur route et 25 % en ville. Moins de clim’ c’est 15 % de CO2 rejetés en moins sur 100 km.

L'énergie électrique :

L'énergie électrique utilisée par les accessoires de la voiture est produite par le moteur. Celui-ci entraîne l'alternateur (une sorte de dynamo) qui produit le courant électrique. Celui-ci est ensuite transformé en courant continu de 12 volts afin d'être stocké dans la batterie ou consommé par les accessoires.

Or, plus la consommation électrique est importante, plus l'alternateur doit en produire. Il offre alors plus de résistance au moteur, qui par ricochet, consomme plus de carburant pour maintenir le même niveau de performances.

Les accessoires électriques consomment du carburant :

Certains accessoires sont particulièrement gourmands en électricité, notamment ceux qui produisent de la chaleur ou du froid.

C'est le cas par exemple des sièges chauffants ou du désembuage de la vitre arrière, qui chauffe celle-ci, mais aussi de tout accessoire branché sur la prise de l'allume-cigare (une glacière électrique par exemple). C'est aussi le cas de la climatisation.

Attention cependant : il n'est pas question de se passer de tous les accessoires électriques sous prétexte de faire baisser sa consommation de carburant. Le désembuage notamment permet d'avoir une meilleure visibilité. Mais son usage doit être limité.

De la même façon, je coupe tous les accessoires électriques qui ne me sont pas immédiatement indispensables : radio, GPS, feux de brouillard s'ils ne sont pas nécessaires...).

La climatisation :

Le chauffage de l'habitacle n'augmente pas la consommation du moteur. En effet, celui-ci produit de la chaleur qu'on le veuille ou non. Or, c'est cette chaleur qui est utilisée.

En revanche, l'utilisation de la climatisation fait grimper la consommation de 10 à 25%. Pour en limiter l'impact :
- je l'utilise uniquement si c'est nécessaire (si le simple fait d'ouvrir les fenêtres ne suffit pas, surtout en ville, ou serait très désagréable comme sur l'autoroute),
- lorsque la voiture est stationnée en plein soleil, je commence par l'aérer afin de chasser l'air chaud de l'habitacle,
- je ne laisse pas tourner le moteur de ma voiture sans rouler, avec personne à bord, en attendant que la climatisation fasse baisser la température,
- pour accélérer le refroidissement de l'air, j'utilise la fonction "recyclage" pour puiser l'air déjà rafraîchit dans l'habitacle et non dehors (à n'utiliser que quelques instants),
- je limite la différence de température entre l'extérieur et l'intérieur de l'habitacle (5 à 8 degrés maximum),
- je dirige le flux d'air vers les zones du corps exposées au soleil (les avant-bras par exemple, mais j'évite de le diriger vers mon visage),
- j'éteins la climatisation quelques minutes avant d'arriver à destination (pour réduire ma consommation, mais aussi pour éviter un choc thermique sur mon organisme),
- je fais entretenir le système de climatisation comme le préconise le carnet d'entretien, par un spécialiste agréé.

- Choisir les trajets les mieux adaptés ( GPS, Cartes routières )

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Certains parcours ne sont pas adaptés au gabarit ou au poids du véhicule et les difficultés de conduite, en plus du stress et de la fatigue du conducteur sont sources pour le véhicule d'un besoin en carburant supplémentaire.

Exemple : en haute montagne je privilégie les tunnels aux passages par les cols

- Préchauffer le moteur diesel et ne pas le laisser tourner inutilement à l’arrêt

Coupez le moteur lors d’un arrêt prolongé. Arrêter puis redémarrer un véhicule permet de consommer moins de carburant que de laisser tourner le moteur au ralenti plus de 20 secondes.

Au démarrage avec un moteur froid, je laisse tourner le moteur 2 minutes avant de prendre la route, et si la pression n'est pas suffisante dans les réservoirs d'air, je laisse le compresseur tourner doucement sans donner des coups d'accélérateurs.

- Amener progressivement le véhicule ( moteur, BdV, pont ) à sa température de fonctionnement en surveillant la température du moteur : 80°C est une bonne température de fonctionnement

Faire chauffer son moteur... En roulant ! :

Lors du 1er km parcouru, un moteur froid consomme environ 50% de carburant en plus qu'un moteur chaud. 25% en plus le km suivant. Mais la solution n'est pas de le faire chauffer à l'arrêt. En effet, dans ce cas, le moteur met plus de temps à chauffer et sa montée en température est irrégulière (certaines parties comme la boîte de vitesses ne chauffent pas) et cela accélère son usure. De plus, le carburant consommé sans rouler est une source importante de gaspillage.

Il vaut mieux rouler dès la mise en marche du moteur, sans forcer, en montant les vitesses le plus tôt possible. Il faudra 5 à 10 minutes pour que le moteur atteigne sa température optimale de fonctionnement. En attendant, j'adopte une conduite "douce".

 

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DAF : L'éco-conduite - 2ème partie

DAF : L'éco-conduite - 1ère partie

DAF : L'éco-conduite - 3ème partie

2 - Conduite citoyenne

2.1 Le Bruit :

2.1.1 Les nuisances sonores :

La pollution sonore et ses conséquences

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Selon l'Agence Européenne pour l'Environnement, 70% de la pollution sonore est liée à la circulation routière. La valeur du bruit se mesure en décibels (dB).

100 millions de personnes en Europe sont soumises à des bruits supérieurs à 55 dB, (voire 65 dB pour 32 millions d'entre elles). 50 millions se plaignent de troubles du sommeil liés au bruit. Or, le bruit d'une seule voiture neuve ou récente dépasse tous ces seuils (il peut atteindre 74 à 75 dB selon les modèles).

Les personnes vivant en agglomération sont les plus exposées.

Exposition quotidienne

L'exposition quotidienne au bruit (55 à 80 dB) provoque du stress, ce qui entraîne des risques d'hypertension artérielle et de troubles cardio-vasculaires. Un bruit, même modéré (45 dB), peut affecter la qualité du sommeil et a des conséquences sur la productivité au travail.

Pollution sonore

Lorsqu'on parle de pollution sonore liée à l'automobile, on pense d'abord au véhicule bruyant qui traverse une agglomération, en particulier la nuit, pouvant déranger plusieurs centaines de riverains au cours de son trajet. Mais en réalité, cette situation est (heureusement) marginale. Tous les véhicules participent plus ou moins au bruit ambiant. Pourtant, il existe des solutions pour le réduire.

2.1.2 Précautions à tenir :

- Maintenir en bon état le dispositif d’échappement silencieux

Je maintiens le dispositif d'échappement en bon état :
- je ne le modifie pas (c'est interdit !),
- je le fais réparer sans attendre si je constate une fuite ou un bruit anormal.

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- Éviter les accélérations intempestives en agglomération

Limiter le bruit :

De nuit, en agglomération, je modère ma vitesse et je passe rapidement mes rapports de vitesses afin de limiter le bruit (et la pollution atmosphérique par la même occasion).

 

- Arrêter le moteur lors des stationnements et rester vigilant si le véhicule est équipé d’un groupe frigorifique

L'arrêt long :

Lorsque je m'arrête et que l'arrêt va probablement durer plus de 20 à 30 secondes (à un feu rouge, dans un bouchon, à un passage à niveau...), j'arrête le moteur. Ainsi, je participe à la réduction du bruit ambiant (en particulier en ville, et surtout la nuit) et je n'émets plus de gaz polluants (en plus de réaliser des économies de carburant).

 

Cas des véhicules frigorifiques :

La plupart des véhicules frigorifiques sont équipés d'un moteur diesel qui assure une température programmée

( température dirigée ). Ce moteur entre en fonction automatiquement y compris lors des arrêts et coupures du conducteurs sur las aires de repos et de stationnement.

Je stationne mon véhicule de façon à limiter la gêne ; je m’éloigne des autres camions et des habitations.

 

- Le bruit des pneus

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En ville, en conduite "normale", le moteur de la voiture n'est pas le seul facteur de bruit. Ses pneus peuvent l'être tout autant. Pour y remédier, je peux opter pour des pneus moins bruyants, qui souvent, sont aussi des pneus de bonne qualité et "basse consommation". Ainsi, je fais d'une pierre 2 coups : je réduis la pollution sonore et la pollution atmosphérique.

- Utilisation de l'avertisseur sonore

Je n'utilise l'avertisseur sonore que lorsqu'il est nécessaire. En ville ou la nuit, la réglementation prévoit qu'il est autorisé uniquement en cas de danger immédiat. Par respect pour les riverains et les autres usagers, je ne l'utilise pas :
- pour saluer un ami dans la rue,
- pour "réveiller" un conducteur (qui tarde à redémarrer à un feu vert par exemple),
- pour célébrer un événement festif (mariage, victoire de match...).

- Musique à volume élevé

Vitres ouvertes ou fermées, je n'écoute pas de musique à volume trop élevé (ce qui, en plus, est dangereux puisque le conducteur est privé des indices sonores liés à la circulation). En effet, la musique peut s'entendre à plusieurs centaines de mètres (en particulier la nuit). A noter que je peux être verbalisé en cas d'abus.

2.1.3 Les sanctions :

- Amendes, immobilisation, voire une mise en fourrière

Voici les motifs d'infractions qui sont généralement utilisés pour verbaliser les conducteurs  :

  • motorisation dotée d'un échappement libre

  • dispositif d'échappement non muni d'un silencieux en bon état, ou dont le fonctionnement a été modifié

  • haut niveau de nuisances sonores lié au mauvais état ou à la modification du dispositif d’échappement silencieux

  • conduite en agglomération en exerçant des accélérations répétées au démarrage, en circulation et à l'arrêt

Dans ces cas, les contrevenants seront sanctionnés d'une contravention de 4ème classe dont le montant de l'amende forfaitaire est de 135 euros.

2.2 La pollution :

Chaque litre de carburant économisé, c'est aussi moins de pollution :

La pollution émise par la voiture est proportionnelle à la quantité de carburant consommé. En multipliant les bons comportements et en évitant tous les gaspillages de carburant, je participe à mon échelle à la lutte contre le réchauffement climatique.

Pour résumer, j'éteins tous les accessoires ou je débranche tous les appareils électriques qui ne sont pas nécessaires.

 

2.2.1 Les nuisances :

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- La pollution automobile représente un danger important pour la population et l’environnement,

Le transport est responsable de 30% des rejets de gaz à effet de serre (CO2, dioxyde de carbone, ozone, oxydes d'azote, mais aussi vapeur d'eau) dans l'atmosphère.

Une voiture moyenne rejette près de 2 tonnes de CO2 par an.

C'est pourquoi, lorsqu'un pic de pollution est atteint localement, des mesures sont prises afin de tenter de le réduire, en abaissant les limitations de vitesse dans un premier temps, puis en interdisant la circulation de certains véhicules si ce n'est pas suffisant.

2.2.2 Les solutions pour réduire la pollution:

- De nouvelles règles de circulation :

La vignette Crit’Air ou « certificat qualité de l’air », est un autocollant sécurisé, à coller sur le véhicule pour identifier les véhicules les moins polluants. Elle permet un classement des véhicules des plus polluants aux moins polluants. Elle permet :

  • de circuler dans les zones de circulation restreinte (ZCR), instaurée par certaines municipalités ;

  • des modalités de stationnement favorables

  • la mise en place de la circulation différenciée en cas de pic de pollution.

  • La vignette est obligatoire dans les villes soumises à des pics de pollution réguliers et instaurant, ou allant instaurer, des zones de circulation restreinte, notamment à Paris, Strasbourg, Grenoble, Lyon, Toulouse.

  • Contrevenir à ces dispositions dans les villes où la vignette est obligatoire, c’est s’exposer à une amende de 68 euros.

- Formations initiales et continues obligatoires des conducteurs

Des modules de formation spécialement dédiées à l'éco-conduite existent 

 

La formation à l'éco-conduite fait partie intégrante de la formation initiale

( FIMO ) des conducteurs routiers avec pour cela 10 heures de pratique en perfectionnement à la conduite.

Tous les 5 ans, l'éco-conduite est à nouveau évoquée et  mise en pratique dans la cadre des formations complémentaires obligatoires ( FCO ) des conducteurs.

Formation à l'éco-conduite dans le cadre des FIMO et FCO

 

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- Les constructeurs et les entreprises de transport doivent s’adapter :

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​Système Start & Stop  par Bosch

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​Système Start & Stop  sur Renault Captur

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Découvrir l'éco conduite sur Renault Captur

- Choix des véhicules aux normes « Euro », motorisation SCR ou EGR, moteurs hybrides ou électriques…

Des camions Euro 6 moins polluants, plus économes en carburants mais aussi plus chers

L’emploi de divers dispositifs (injection à rampe commune, SCR, EGR, filtre à particules) a permis non seulement de diminuer la pollution, mais également de réduire la consommation de carburant : d’après les constructeurs, la consommation des camions Euro 6 est inférieure de 2 à 6 % à celle des camions Euro 5.

Ces résultats encourageants en matière de lutte contre la pollution et d’économies de carburant ont cependant un coût : les camions Euro 6 sont environ 10% plus chers que les camions Euro 5. Le coût des contrats d’entretien reste néanmoins stable, et la qualité des composants permet d’envisager une durée de vie plus longue, et donc un entretien moins onéreux. Le coût total de possession ou TCO (Total Cost of Ownership) serait en diminution.

Petit bémol en ce qui concerne le poids des véhicules Euro 6 et leur capacité de chargement : la présence des équipements de dépollution entraîne parfois un surpoids pour les camions, ainsi qu’une perte de charge utile.

Pour lutter contre la pollution atmosphérique, l’Union européenne a établi des normes strictes concernant les rejets des véhicules : les normes européennes d’émission ou normes Euro. Elles fixent les limites à ne pas dépasser pour les émissions d’oxydes d’azote (NOx) et de particules fines. Les normes Euro s’appliquent à tous les types de véhicules, mais à des dates différentes. Pour les poids lourds, la norme Euro 0 est entrée en vigueur en 1990 : 

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Taux d’oxydes d’azote et de particules fines admis en fonction de la norme Euro

Les exigences augmentent avec chaque nouvelle norme : pour le passage à la norme Euro 6, le taux de NOx admissible a diminué de 80 %, pour atteindre 0,4 g/kWh, et le taux de particules fines a diminué de moitié (le taux admis est à présent de 0,01g/kWh).

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- Carburants alternatifs ou gaz naturel

Le gaz naturel, l’énergie qui supplantera le pétrole dans 30 ans

Le GNV (Gaz naturel véhicules), également appelé GNC (Gaz naturel comprimé), ne doit pas être confondu avec le GPL (Gaz de pétrole liquéfié) utilisé pour les voitures.

- Le GPL est un carburant alternatif très différent : issu du raffinage du pétrole, il est composé à 50% de butane et à 50% de propane.

- Le GNV est composé essentiellement de méthane. Le GNV est stocké sous forme de gaz naturel comprimé à 200 bars dans des réservoirs, permettant aux poids lourds une autonomie de l’ordre de 400 km.

- Le Biogaz ou Bio-GNV est Composé de la même molécule (le méthane),et peut également être utilisé pour alimenter les poids lourds ayant un moteur GNV, sans aucune adaptation des véhicules ni des infrastructures de distribution. Contrairement au gaz naturel, qui est un produit fossile, l’utilisation du biométhane d’origine renouvelable permet une empreinte CO2 quasiment nulle. En outre, lorsqu'un véhicule fonctionne au biogaz, les émissions de dioxyde de carbone sont réduites jusqu'à 70% par rapport au diesel

- Le GNL (Gaz naturel liquéfié) est quant à lui constitué de gaz naturel refroidi à -161 °C, permettant de diviser par 600 son volume initial. Le GNL est un liquide transparent, inodore, non corrosif et non toxique. Trois fois plus compact que le GNV, il permet aux poids lourds d’atteindre une autonomie de 850 km, et bientôt 1.400 km grâce à un second réservoir cryogénique. Avec un prix aujourd’hui environ 50% moins cher que le gazole,

Les camions électriques et hybrides : l’avenir des applications urbaines ?

Les camions ( et bus ) propulsés par des moteurs électriques, équipés de batteries à la place du réservoir de carburant, sont quasiment aussi anciens que les modèles de poids lourds équipés de moteurs thermiques. En 1898, au 2e concours de poids lourds de l’Exposition internationale d’automobiles (le futur Salon de l’Auto), des voitures de livraison électriques participaient déjà à l’épreuve : une Krieger et une Electromobile.

Une technologie qui n'est pas encore au point pour les plus de 3,5 t

L’autonomie et la capacité des châssis n’atteignant pas les performances actuelles des véhicules thermiques, l’utilisation des camions 100% électriques est aujourd’hui limitée aux livraisons dans les milieux urbains et péri-urbains. Les camions hybrides ont en revanche fait leurs preuves, en matière de réduction de la consommation de carburant, mais le surcoût tarifaire est encore un frein à leur développement.

La technologie actuelle concernant les batteries n’est en effet au point que pour les véhicules jusqu’à 3,5 t, c’est pourquoi les véhicules industriels 100% électriques sont pour l’instant cantonnés aux VUL et aux petits autobus, alors que les moyens tonnages en sont encore au stade de l’expérimentation. Mais Renault Trucks rappelle que la moitié des tonnages transportés en Europe parcourent moins de 50 km…

Biocarburants : Une alternative au gazole d’ores et déjà opérationnelle

Rudolf Diesel, inventeur du moteur éponyme dont le premier prototype a vu le jour en 1897, alimentait à l’origine ses moteurs avec de l’huile d’arachide.

Les filières alcool pour l’éthanol et huile pour le biodiesel

Un biocarburant ou agrocarburant est produit à partir de matières organiques non fossiles, donc renouvelables. Il existe aujourd’hui deux filières de production distinctes :

- Alcool pour l’éthanol (ou bioéthanol), fabriqué à partir de la fermentation de sucres, d’amidon, de cellulose ou de lignine.

L’éthanol peut être incorporé dans l’essence, dans des proportions pouvant aller jusqu’à 95% (carburant ED95). Mais l’alcool étant plus corrosif que l’essence, une proportion importante d’éthanol nécessite des adaptations sur les moteurs, alors appelés « flexfuel ».

- Huile pour le biodiesel, fabriqué à partir d’huiles végétales ou animales, voire de micro-algues. Le biodiesel (appelé aussi diester en France) est obtenu à partir des huiles végétales issues du palmier à huile, du tournesol, du colza, du soja, du ricin, du jatropha, des huiles alimentaires usagées, des huiles de suif ou encore des déchets d’abattoirs

Mélangé au gazole, le biodiesel peut être utilisé directement dans les moteurs diesels mais, en raison de sa viscosité relativement élevée, l’utilisation d’une fraction d’huile supérieure à 30% (carburant B30) nécessite elle aussi l’usage d’un moteur adapté.

L’hydrogène, une énergie alternative viable à partir de 2020

Une pile à combustible utilise un combustible, comme l’hydrogène (H2), et un oxydant, comme l’oxygène (O2), pour générer de l’électricité et de la chaleur, en ne rejetant que de la vapeur d’eau (H2O) : il s’agit donc d’une énergie propre. Son principe est l’inverse d’une électrolyse.

Les 3 solutions développées par les constructeurs automobiles

Depuis une dizaine d’années, les constructeurs automobiles présentent divers prototypes intégrant cette technologie, comme Michelin (F-City H2), Renault (Scénic ZEV H2), Toyota (Mirai), Hyundai (ix35 Fuel Cell), Honda (FCX Clarity) ou encore Mercedes (NECAR, F-Cell et classe B F-Cell Hydrogène annoncée pour 2017). Trois solutions différentes ont été développées :

• Les modèles tout hydrogène ou « full power » : la pile à hydrogène alimente directement le moteur électrique de propulsion.

• Les modèles hybrides ou « mid range » : la pile à hydrogène fournit de l’électricité qui est utilisée par le moteur, ou pour recharger une batterie de capacité limitée.

• Les modèles à prolongateur d’autonomie ou « range extender » : la pile à hydrogène recharge la batterie d’un véhicule électrique, et assure éventuellement le chauffage de l’habitacle.

- Évolution des équipements : huiles synthétiques, déflecteurs, pneus économiques taille basse, suivi de l’entretien…

Huile synthétique : définition et composition

 L’huile synthétique provient, comme l’huile minérale, du pétrole brut. Toutefois, la principale différence se situe au moment du raffinage qui demande davantage de travail dans le cas d’une huile de synthèse. En effet, une huile synthétique est une huile obtenue par synthèse chimique de molécules spécifiquement sélectionnées dans les laboratoires, pour garantir un lubrifiant plus pur et donc plus performant. Elle peut aussi être conçue par hydrocraquage d’une huile minérale. La composition d’une huile synthétique est caractérisée par la présence de liquides et d’additifs servant à accentuer certaines propriétés comme l’anti-usure ou l’anti-pollution.

Une consommation de carburant en baisse

Les huiles synthétiques sont moins visqueuses que les huiles minérales. Dès lors, elles vont s’écouler plus rapidement dès le démarrage et permettent au moteur d’atteindre son rendement optimal plus vite, faisant baisser, par la même occasion, la consommation de carburant. Par ailleurs, grâce à la lubrification rapide des pièces, le moteur est moins soumis à l’usure et consomme moins.  

Qu’est-ce qu’un pneu vert ?

Un pneu dit « écologique » est un pneu qui réduit l’empreinte écologique des véhicules. L’impact de son utilisation sur l’environnement est minime grâce à ses composants soigneusement sélectionnés et pensés qui contribuent considérablement à la baisse de consommation de carburant et d’émission de CO2.

Lors de sa conception, le manufacturier s’efforce à réduire la résistance au roulement du pneu écologique pour que ceci consomme moins d’énergie. Il exploite dans ce cas une matière spécifique pour obtenir une faible résistance au roulement, sans pour autant compromettre la qualité d’adhérence et d’usure du pneu.

Il réduit également la masse du pneu en diminuant jusqu’à 10% la quantité de matière première à utiliser. Mais, le pneu offre la même durée de vie qu’un pneu classique.

En plus, son prix n’est pas si exorbitant on pourrait le penser.

- Développement du transport combiné rail-route ( ferroutage ) ou route-voies navigables…

Les autoroutes ferroviaires sont des services de transport de semi-remorques par le train sur les lignes existantes. Ces services de transport trouvent particulièrement leur pertinence sur les longues distances (plus de 600 km) ou le franchissement d’obstacles (Alpes, Manche …).

En service depuis 2003, l’autoroute ferroviaire alpine a permis de tester les potentialités
commerciales des autoroutes ferroviaires en France.

La mise à gabarit supérieur (B1) en 2012 du tunnel du Mont-Cenis (Fréjus), a permis le report modal d’environ 30 000 poids-lourds par an (moyenne entre 2013 et 2016). L’autoroute ferroviaire alpine a franchi en mai 2016 le seuil

des 300 000 poids lourds transportés depuis sa création.

L’autoroute ferroviaire alpine est également une solution efficace pour le transport de matières dangereuses entre la France et l’Italie. Celles-ci représentent environ un tiers de son trafic. Par ailleurs, les poids lourds de 44 tonnes peuvent emprunter l’autoroute ferroviaire alpine. Ils représentent aujourd’hui 40 à 50 % des chargements transportés.

Mais le succès de l’autoroute ferroviaire alpine repose aussi sur un soutien financier important des États, résultat de leurs politiques volontaristes de développement du report modal vers les modes de transport les plus respectueux de l’environnement. L’autoroute ferroviaire alpine reçoit ainsi de chaque État un peu moins de 4,5 M€ par an. La Commission européenne a autorisé, en mai 2015, la continuation de la politique d’aide à l’exploitation du service d’autoroute ferroviaire alpine, en reconnaissant l’importance environnementale et économique du projet.

Avec plus de 500 000 tonnes de marchandises transportées par an, elle permet une réduction des émissions de CO2 de l’ordre de 5.000 tonnes par an.

- Se protéger de la pollution

Le filtre d'habitacle limite l'intrusion de certains polluants dans la voiture, à condition qu'il soit régulièrement remplacé (surveiller son état), sinon il devient un nid à bactéries et peut entraîner des allergies.

En cas de pollution très localisée (lorsque je suis un véhicule qui fume beaucoup par exemple), je peux aussi utiliser la recirculation de l'air (aussi appelée "recyclage") : cette fonction isole l'habitacle, le rendant presque étanche. Mais attention : cette fonction ne doit pas être utilisée plus de quelques minutes (5 à 10 maximum), sinon le taux d'oxygène baisse et de la vapeur d'eau se condense sur les vitres (apparition de buée). Il faut ensuite aérer le véhicule dès que possible.

2.2.3 Évolution de la réglementation

-  L' abaissement des limitations de vitesse

En cas de pollution prévue ou avérée, la première réponse consiste à mettre en place localement des limitations de vitesse plus basses : les conducteurs en sont informés par les médias (radios, télé, journaux...) et par des panneaux à messages variables.

- La circulation alternée

Si la pollution s'aggrave, la circulation alternée peut être mise en place. Ma voiture peut être concernée : si elle ne fonctionne qu'à l'essence ou qu'au gazole et qu'elle est munie d'un pot catalytique. Sans ce dispositif, j'ai tout simplement interdiction de circuler pendant toute la période de restriction.

Je dois me référer aux numéros de la plaque d'immatriculation. Si le dernier chiffre est pair (ou le dernier chiffre du bloc de gauche pour les anciennes plaques), je ne peux circuler que les jours pairs (le 2, 4, 6... 18... ou 30 du mois).

Les autres jours, je devrai utiliser un véhicule autorisé, ou mieux : marcher, prendre mon vélo, utiliser les transports en commun... Ou opter pour le covoiturage.

- Les zones de circulation restreinte

Les maires peuvent décider de restreindre la circulation dans certains quartiers en limitant leur accès aux véhicules les moins polluants.

Un panneau d'entrée de zone à circulation restreinte est alors mis en place et le panonceau précise quels sont les véhicules autorisés. Il se peut que toute une ville soit classée de façon permanente en zone à circulation restreinte.

Pour y circuler, mon véhicule doit donc être pourvu d'une vignette spécifique précisant à quelle catégorie il appartient (selon sa motorisation et l'année de sa mise en circulation). Sa catégorie doit alors être autorisée par le panonceau.

Si je ne respecte pas ces restrictions, je risque une amende et l'immobilisation de mon véhicule.

-Augmentation du tonnage à 44t au lieu de 40t pour les plus de 4 essieux

Le décret n° 2012-1359 du 4 décembre 2012 relatif au poids total roulant autorisé des véhicules terrestres à moteur augmente la limite du PTRA de 40 tonnes à 44 tonnes pour les véhicules de plus de 4 essieux, pour tous types de marchandises.
Il modifie les articles R 312-4 à R 312-6 du code de la route.

L’arrêté du 28 juillet 2014 modifiant l’arrêté du 4 décembre 2012 relatif au poids total roulant autorisé des véhicules terrestres à moteur.

Types de véhicules = véhicules équipés de 5 essieux et plus :

  • PTRA du véhicule tracteur d’au moins 44 T

  • PTAC semi-remorque 3 essieux d’au moins 38 T

  • PTAC semi-remorque 2 essieux d’au moins 37 T

Poids autorisés = abaissement des charges maximales autorisées par essieu pour les véhicules circulant entre 40 et 44 tonnes :

  • 12 T pour l’essieu isolé au lieu de 13 T

  • 27 T pour le tridem au lieu de 31,5 T

Normes Euro et conditions techniques :

  • véhicules moteurs immatriculés à partir du 1er octobre 2001

  • pas de ridelles amovibles ou de rehausses non prévues par construction

- Ecotaxes

- Contrôles techniques annuels

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Le contrôle technique des poids-lourds concerne les véhicules dont le poids total en charge (PTAC) est supérieur à 3,5 tonnes ou ceux qui correspondent à un genre spécifique. Seuls les contrôleurs agréés par le préfet sont autorisés à vérifier leur bon état de marche. Ce contrôle est effectué à l'initiative du propriétaire, dans les délais prescrits et à ses frais.

Le véhicule lourd doit être présenté au contrôle technique :

  • 6 mois après la mise en circulation pour les véhicules de TCP, puis 6 mois après chaque visite technique périodique ;

  • 1 an après l'immatriculation pour les autres véhicules ;

  • 4 ans après la date de la première mise en circulation puis tous les 2 ans après chaque visite technique périodique pour les véhicules de catégorie M1 (collection).

Le véhicule doit être présenté à la visite technique au plus tard à la date anniversaire de la 1e mise en circulation, dans le courant de l'année.

Le fait de ne pas présenter un véhicule lourd au contrôle technique est puni d'une amende de 750 € pour une personne physique ou de 3 750 € pour une personne morale. L'immobilisation et la mise en fourrière peuvent également être prescrites.

2.2.4 Précautions à tenir

- Ne pas emmètre à l’arrêt de fumées nettement teintées ou opaques, Il est toutefois admis des émissions fugitives au moment des changements de régime moteur

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- Éviter les accélérations intempestives en agglomération

- Arrêter le moteur lors des stationnements et rester vigilant si le véhicule est équipé d’un groupe frigorifique

Couper le moteur lorsque c'est possible :

Lorsque je m'arrête à un feu, à un passage à niveau ou dans un bouchon, le moteur ne sert à rien. Mieux vaut alors le couper afin de réduire ma consommation de carburant, le bruit et la pollution.

Cette pratique a un intérêt dès que je sais que l'arrêt va durer plus de 20 à 30 secondes. C'est sans danger pour le moteur (au contraire) ou pour ses accessoires (batterie, démarreur...).

Certaines voitures le font automatiquement dès l'arrêt. Il s'agit de la fonction "START & STOP".

 

2.2.5 Sanctions

amendes, immobilisation, voire une mise en fourrière

Les véhicules dont le Poids Total Autorisé en Charge (PTAC) est inférieur ou égal à 3,5 tonnes sont passibles d’une amende forfaitaire de 135 € (amende de 4ème division). Cette dernière peut être revalorisée à 750 € en cas de non-paiement lors d'un contrôle routier des forces de police ou de la gendarmerie.

La réglementation en vigueur prévoit une amende de 750 € en cas d'absence de contrôle technique valide pour des véhicules poids lourds dont le PTAC est supérieur à 3,5 tonnes. En cas de non-paiement, cette somme peut être majorée jusqu’à 3750 €. Pire encore, votre véhicule poids lourd pourrait être immobilisé voire mis en fourrière.

Protection de l’environnement :

C’est une étape supplémentaire dans le plan de protection de l’atmosphère. Après Paris, ­Grenoble, Lyon, le certificat qualité de l’air pour un véhicule, appelé la vignette Crit’air, ou encore « Pastille écolo », devrait s’implanter en 2017 à Lille, Strasbourg ou encore ­Bordeaux. À partir du 1er Juillet 2017, ­l’absence de cet autocollant rond sur le pare-brise d’un véhicule circulant dans une zone à circulation restreinte peut donc faire l’objet d’une sanction plus importante qu’auparavant.

Le plan de protection de l’atmosphère passe désormais par un renforcement des sanctions en cas de non-respect par les automobilistes des mesures prises.

Le décret n° 2017-782 du 5 mai 2017 vient renforcer au 1er juillet 2017 les sanctions pour non-respect de l’usage des certificats qualité de l’air et des mesures d’urgence arrêtées en cas d’épisode de pollution. Par renforcement, il faut entendre la modification de l’article R. 411-19 du Code de la route relatif aux modalités juridiques liées à la suspension ou à la restriction de circulation et précisément le régime des sanctions, harmonisant ainsi cet article avec l’article R. 411-19-1 relatif au régime de sanctions apportées lorsqu’un conducteur ne respecte pas les restrictions d’une zone à circulation restreinte d’une commune liée à une zone d’action prioritaire pour l’air (Zapa).

Harmonisation des sanctions

En effet, alors que l’article R. 411-19 prévoyait seulement une amende de deuxième classe, le fait par tout conducteur, de contrevenir aux mesu­res de suspension ou de restriction de la circulation, l’article R. 411-19-1, fixait, lui, les amendes en fonction de la classification du véhicule, troisième classe pour les voitures particulières, quatrième classe pour les autobus, autocars et poids lourds.

C’est désormais chose faite, est candidat à l’amende tout conducteur, qui viendrait contrevenir aux mesures de suspension ou de restriction de la circulation mentionnées à l’article R. 411-19, ou circulant dans le périmètre des restrictions de la circulation instaurées sans que le véhicule soit identifié comme un véhicule à très faible émission de polluant (C. route, L. 318-1).

Ces contraventions sont d’importance : par troisième classe il faut entendre une contravention de 68 € pour les voitures particulières (le montant de l’amende forfaitaire majorée est de 45 € ; 180 € lorsqu’elle est majorée) et par quatrième classe il faudra compter sur une amende de 135 € (le montant de l’amende minorée s’élève à 90 € et peut atteindre 375 € lorsque celle-ci est majorée). L’immobilisation du véhicule suivie de la mise en fourrière le cas échéant est toujours prévue par l’article R. 411-19.

 

Cette page est largement inspirée des cours de code de la route proposés par ;

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