

BAC PRO Conducteur Routier
Transport de Marchandises
POLE TRANSPORT Louis Armand Chambéry (73)
1 - Gestes d'urgence
1.1 En présence d'un accident corporel :

si vous êtes le premier arrivé ou témoin de l’accident, vous devez appliquer les gestes d’urgence et attendre les secours :
- PROTÉGER
- ALERTER
- SECOURIR
Si je n’arrive pas le premier ou si les secours sont déjà présents, je passe avec prudence et je n’encombre pas inutilement les lieux
1.2 En présence d'un accident matériel :

Comportement à adopter si nous sommes impliqués dans un accident matériel :
- Garder son calme et rester courtois quelle que soit la gravité de l’accident
- Vu l’encombrement d’un véhicule PL, dégager les lieux dès que possible
- Si le véhicule est hors d’état : protéger les lieux
- Prévenir l’entreprise
- Procéder à la rédaction d’un constat amiable
1.3 PROTÉGER :

Le premier geste d'urgence est, avant tout, éviter un sur-accident :
- Signaler l’accident aux autres usagers pour éviter un sur-accident
- Utiliser le Gilet Haute Visibilité, le ou les triangles de présignalisation, les feux de détresse
- La nuit, j’essaie d’éclairer l’accident

Je me gare de manière à ne pas constituer un risque d'accident supplémentaire, et à ne pas gêner l'approche des secours.
Je coupe le contact et, si possible, je débranche les batteries des véhicules accidentés ( sur un poids lourd, on actionnera la commande de coupe-batterie )
Je ne fume pas !
Enfin, je balise les lieux de l'accident dans les 2 directions avec :
- L'utilisation des feux de détresses
- un ou plusieurs triangles de présignalisation qui doivent être placés à 30m au moins de l'accident et rendus visibles des autres usagers à une distance d'environ 100m.

30m minimum
30m minimum
1.3.1 - Se protéger soi-même ;
Si je suis témoin d'un accident, la première personne à protéger, c'est MOI.
En effet, je ne serai d'aucune aide si je suis blessé sur les lieux de l'accident ! Au contraire, je serais une charge supplémentaire. Alors je ne prends aucun risque qui pourrait mettre en jeu ma sécurité.
Pour commencer, je me rends visible sur les lieux de l'accident en revêtant un gilet jaune "haute visibilité". Ce gilet permet d'être mieux vu de jour comme de nuit (à plus de 150 mètres s'il est éclairé par les phares d'une voiture).
Ces conseils valent aussi en cas de panne.
1.3.2 - Protéger la victime et les personnes sur les lieux de l'accident ;
Protéger c'est :
- identifier les dangers, pour soi, pour la victime et les autres usagers,
- isoler ou supprimer ces dangers, ou les rendre bien visibles (notamment en balisant les lieux),
- faire une évaluation de la situation du ou des blessés afin de communiquer ces informations aux secours.
1.3.3 - Lors d'un accident...
Concrètement, sur un accident de la route :
- j'arrête mon véhicule à un endroit qui gêne le moins possible et qui ne masque pas l'accident. Il est préférable de s'arrêter APRÈS l'accident, sur l'accotement. Ainsi, les personnes qui s'occupent de la victime peuvent aussi voir un danger arriver. Cela permettra aussi aux secours de se mettre en place au plus près de l'accident.
- Je balise ou je fais baliser l'accident à l'aide d'un triangle de présignalisation (placé à 30 mètres au moins) ou assuré par une personne bien visible. Ce balisage doit être visible de loin (surtout avant un virage ou un sommet de côte). Le balisage doit inciter les autres usagers à ralentir, mais à circuler !
- Je coupe le contact des véhicules impliqués, que le moteur tourne ou non. (L'idéal est de débrancher la batterie, mais ce n'est pas toujours possible). Cela limite les risques d'incendie.
- Pour les mêmes raisons, je veille à ce que personne ne fume à proximité de l'accident.
- Je fais en sorte que personne ne reste dans les véhicules, même ceux situés sur l'accotement.
Dans la mesure du possible, je fais en sorte que la scène de l'accident ne soit pas modifiée.
De nuit, un signal lumineux est préférable, sans éblouir les autres usagers (lampe braquée vers le sol, ou véhicule en feux de croisement et feux de détresse SUR L'ACCOTEMENT). Sinon, il est possible d'agiter un gilet haute visibilité EN RESTANT SUR L'ACCOTEMENT !
1.3.4 - Évaluer l’état des victimes (pré-diagnostic)
Il faut ensuite déterminer le nombre, l'âge approximatif et l'état des blessés. Sont-ils conscients ? Est-ce qu'ils respirent ? Est-il NÉCESSAIRE de les déplacer ? (S'il y a risque d'incendie, d'éboulement, de chute, ou d'explosion...). Quels sont les risques liés à la situation ? (Véhicule de transport de matières dangereuses impliqué...). Toutes ces informations devront être communiquées au secours pour que des moyens adaptés soient mis en place rapidement.
Il y a plusieurs façons de m'assurer qu'une personne est consciente : je peux lui parler, lui demander qu'elle me réponde ou d'ouvrir les yeux, ou encore de serrer ma main. Surtout, je ne la pince pas, ni toute autre action qui pourrait être douloureuse : une victime inconsciente peut ressentir la douleur sans pour autant l'exprimer.
Pour s'assurer que la personne respire, je peux observer les mouvements de son thorax (pas toujours facile) ou approcher mon oreille de sa bouche pour détecter un souffle.
Pour m'assurer que le coeur de la victime bat normalement, je peux poser ma main sur son thorax ou détecter un pouls au niveau d'un poignet ou du cou.
1.3.5 - Le dégagement d'urgence
En cas de danger imminent (incendie, risque d'explosion...), il arrive que l'on soit obligé de déplacer la victime. Dans ce cas, mieux vaut la traîner sur le sol en la saisissant par les chevilles (ou les poignets). Ainsi, la tête, le cou et le tronc restent alignés, ce qui limite le risque de lésions de la moelle épinière.
A ne faire qu'en cas de stricte nécessité !

1.3.6 - La mise en Position Latérale de Sécurité
Si une personne est inconsciente mais qu'elle respire, je la place en position latérale de sécurité. Ainsi, je réduis le risque pour elle de s'étouffer, donc de s'asphyxier puis de décéder d'un arrêt cardiaque. Je contrôle ensuite régulièrement qu'elle respire toujours en attendant l'arrivée des secours.
Placer une victime en position latérale de sécurité, c'est la placer allongée sur le côté, jambes repliées (en "chien de fusil"), la tête reposant sur son bras.

1.3.7 - En cas de forte hémorragie, d'arrêt respiratoire ou de détresse cardiaque
Sur le principe, l'alerte doit être donnée avant de prodiguer les soins. Mais en cas d'urgence (forte hémorragie, détresse respiratoire ou cardiaque) et que plusieurs personnes sont sur place, il faudra les mettre en place le plus rapidement possible.
En cas d'hémorragie (une perte de sang significative), l'idéal est que la victime soit en position allongée.
1.4 ALERTER :

-Appeler rapidement la Police, la gendarmerie ou les pompiers…
-Sur autoroute je privilégie les bornes d’appel
-Les numéros utiles sont :
-le 15 pour le SAMU
-Le 17 pour la gendarmerie ou la police
-Le 18 pour les pompiers
Le 112 est le numéro unique européen à partir d’un téléphone portable
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Quoi dire aux services de secours ?
- Le lieu exact où s'est produit l'accident ( sur autoroute, utiliser les indicateurs kilométriques et préciser le sens de circulation )
- Le nombre et l'état des victimes et blessés en précisant s'ils sont prisonniers dans les véhicules
- Le nombre et le genre de véhicules accidentés
- Les circonstances particulières ( immersion, incendie, matières dangereuses, etc... )
- Je donne mon nom et un n° de téléphone sur lequel je peux être rappelé
- Ne pas raccrocher tant que je n'ai pas été invité à le faire
1.4.1 - Qui donne l'alerte ?
Si je suis seul, c'est obligatoirement moi qui préviendrai les secours.
Sinon, je peux mandater une personne pour le faire, en particulier si j'ai commencé à secourir certaines victimes à cause de l'urgence de la situation.
1.4.2 - Depuis un poste d'appel d'urgence

La solution la plus simple et la plus fiable pour appeler les secours (ou en cas de panne) est d'utiliser une borne d'appel d'urgence.
Sur l'autoroute, elles sont installées tous les 2 km et une signalisation permet de savoir laquelle est la plus proche.
Une borne d'appel d'urgence permet d'être géolocalisé précisément. L'opérateur peut même savoir de quel côté de la chaussée je me trouve, ce qui est important pour éviter que les secours arrivent du mauvais côté d'un terre-plein !
Son fonctionnement est simple : j'appuie sur l'unique bouton qui lance l'appel puis je le relâche et j'attends qu'un opérateur me réponde. Il ne me reste plus qu'à expliquer la situation.
En plus de la géolocalisation précise, les bornes SOS présentent d'autres avantages : pas de problème de batterie ou de réseau, à la différence des téléphones portables...
1.4.3 - Depuis un téléphone portable
Le numéro à composer est le 112.
C'est LE numéro de secours à privilégier. Ce numéro fonctionne dans tous les pays de l'Union Européenne. Mais attention : à l'étranger, il n'est pas certain que l'interlocuteur sache parler français.
D'autre part, un téléphone portable ne permet généralement pas de transmettre sa position exacte. Je dois savoir précisément où je me trouve...
D'autre part, l'appel pouvant être long, la batterie de mon téléphone doit être bien chargée !
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1.4.4 - Depuis un téléphone classique
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Depuis un téléphone fixe, selon les cas, le numéro à composer est :
- le 15 (SAMU).
- le 17 (Gendarmerie)
- le 18 (pompiers)
1.4.5 - Le E-Call

Le E-Call est un système d'alerte intégré au véhicule. Tous les véhicules neufs en sont désormais équipés.
En cas d'accident où le véhicule n'est pas impliqué, un occupant de la voiture peut le déclencher, grâce à une commande dédiée. Il est alors en liaison avec un opérateur. Cela permet par exemple de prévenir les secours si l'on est témoin d'un accident.
En cas d'accident où le véhicule est impliqué, c'est la voiture seule qui transmet l'alerte en cas d'accident grave (détecté par le déclenchement des airbags). Elle transmet alors aussi les coordonnées GPS afin de géolocaliser l'accident.
1.4.6 - Des applications en cas de panne ou d'accident

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Il existe des applications sur smartphones permettant de donner l'alerte en cas de panne ou d'accident. Mais attention : certaines ne fonctionnent pas sur tout le territoire...
1.4.7 - Le message aux secours
Le message doit être précis et compréhensible. Inutile de parler vite.
1. Je donne mon nom.
2. Je dis où je me trouve (commune, rue ou numéro de route, direction, point kilométrique, repère visuel, sens de circulation s'il y a un terre-plein central...)
3. J'indique le nombre de victimes, leur âge approximatif, leur état (respiration, conscience, hémorragie, état de choc...), leur position (debout, allongé).
4. J'indique s'il y a des risques particuliers (incendie, éboulement...).
5. J'indique les mesures déjà en place (point de compression pour limiter une hémorragie, massage cardiaque...).
6. Je réponds aux questions complémentaires qui peuvent m'être posées.
7. J'applique ou je fais appliquer les instructions qui me sont données.
JE NE RACCROCHE QUE SI L'OPÉRATEUR ME LE DEMANDE.
La rapidité des secours et les moyens mis en oeuvre dépendent de la qualité du message d'alerte.
1.5 SECOURIR :

- Porter secours aux blessés : les couvrir, les rassurer, leur parler…
Pour agir efficacement, il est indispensable de suivre une formation de secouriste.
Sinon, il faut assister les blessés sans aggraver leur état et parler avec la victime pour qu'elle reste consciente et pour la réconforter.
1.5.1 - Réchauffer la victime
Un blessé (surtout s'il perd du sang) ou une personne en état de choc a rapidement froid. Je peux facilement lui venir en aide en la couvrant (d'un vêtement ou avec une couverture de survie). Je l'incite ensuite à rester immobile.
Attention : en cas d'hémorragie, je ne couvre pas le membre endommagé afin de garder une surveillance constante.
1.5.2 - Rassurer les personnes impliquées
Une personne impliquée dans un accident est souvent en état de choc. Je dois la rassurer pour améliorer son bien-être. Je peux la tenir informée de l'arrivée des secours par exemple. En revanche, je ne lui parle pas de son état ou de l'état des autres victimes si cela risque de l'inquiéter.
Je reste à proximité des victimes jusqu'à l'arrivée des secours : l'une d'elles pourrait perdre connaissance et nécessiter des soins supplémentaires.
1.5.3 - En cas d'hémorragie
L'idéal est que la victime soit allongée. L'objectif est de placer la tête le plus bas possible pour que le cerveau reste irrigué. En cas d'hémorragie abondante, il faut immédiatement essayer de limiter le saignement, en comprimant la zone avec un linge propre. Les secours pourront vous donner de précieuses instructions par téléphone en attendant qu'ils soient sur place.
Lorsqu'une victime saigne du nez, je lui indique de comprimer la narine en cause et de pencher sa tête vers l'avant. Surtout pas vers l'arrière, afin d'éviter qu'elle n'avale son propre sang.
En aucun cas je cherche à retirer un objet planté dans la chair ou à nettoyer/désinfecter une plaie. C'est de la compétence d'un médecin ou d'un infirmier !
1.5.4 - En cas de brûlure
Pour éviter que la brûlure ne s'étende et soulager la victime, je dois arroser immédiatement la zone avec de l'eau froide pendant plusieurs minutes. Si c'est impossible, je peux couvrir la brûlure avec un textile imbibé d'eau.
J'essaie de retirer les vêtements autour de la zone brûlée (en laissant les vêtements qui adhèrent à la peau).
Je n'applique rien d'autre sur la brûlure (crème...).
Je n'utilise pas d'extincteur pour éteindre le feu sur une personne (risque d'asphyxie ou d'infection). J'utilise un vêtement ou une couverture pour étouffer le feu.
1.5.5 - Si la personne est inconsciente mais qu'elle respire
Dans ce cas, je place la personne en Position Latérale de Sécurité : allongée sur le côté, jambes repliées (en "chien de fusil"), la tête reposant sur son bras.
Ainsi, elle pourra respirer normalement et cela limite le risque qu'elle s'étouffe en cas de vomissement.
1.5.6 - En cas d'arrêt respiratoire
En cas d'arrêt respiratoire ou d'étouffement, la vie de la victime est une urgence absolue. Si ce n'est déjà fait, elle sera rapidement inconsciente et risque des lésions cérébrales ou de mourir en quelques minutes. Les secours risquent d'arriver trop tard.
Le bouche-à-bouche devient une nécessité, après avoir vérifié que les voies aériennes ne sont pas obstruées.
1.5.7 - En cas de détresse cardiaque
Là encore, la victime ne pourra survivre plus de quelques minutes.
Si aucun défibrillateur n'est disponible immédiatement, un massage cardiaque sera nécessaire pour attendre l'arrivée des secours.


Toute personne est en mesure d'utiliser un défibrillateur automatique. Inutile d'être secouriste ou d'avoir suivi une formation, même si on ne peut que la recommander.
Un défibrillateur automatique peut rétablir un coeur qui fonctionne de façon anarchique, ou le faire repartir s'il s'est arrêté.
Si son coeur s'est arrêté, il y a de fortes chances pour que la personne soit inconsciente, ou le sera rapidement
L'utilisation est relativement simple : il suffit de lire la notice (généralement illustrée) et de respecter les consignes... Ou d'écouter : en effet, certains défibrillateurs parlent !
Quand utiliser ce type d'appareil ? Dès que l'on pense qu'une personne est en détresse cardiaque. Il suffit de le mettre en place, et il se charge tout seul du diagnostic et essaie de relancer le coeur si besoin.
Ne pas oublier d'alerter les secours malgré tout, et leur indiquer qu'un défibrillateur a été mis en place. Même si la victime reprend connaissance, le défibrillateur doit rester en place jusqu'à l'arrivée des secours.

1.6 Non-assistance à personne en danger :
Il faut absolument s'arrêter et porter assistance aux victimes. La non-assistance à personne en danger est sévèrement punie
La non-assistance à personne en danger est le fait de ne pas porter secours à quelqu'un qui est en détresse.
Pour qu'il y ait non assistance à personne en danger, il faut que les éléments suivants soient réunis :
-
La personne en danger fait face à un péril grave et imminent, qui menace sa vie ou son intégrité
-
Le témoin a conscience de ce danger
-
Le témoin s'abstient d'intervenir pour empêcher qu'un crime ou qu'un délit soit commis contre l'intégrité physique de la victime, ou d'aider la victime, ou d'alerter les secours.
Il faut que l'aide apportée à la victime n'expose pas le sauveteur ou quelqu'un d'autre à un danger. Par exemple, en cas d'incendie, le fait de ne pas se jeter sans protection dans les flammes pour tenter de sauver une victime ne peut pas être condamné. Par contre, le fait de ne pas alerter les secours oui.
Cette abstention est punie par la loi.
Lorsque les conditions sont réunies, la non-assistance à personne en danger est punie par la loi et l'auteur peut être poursuivi devant le juge pénal. La victime pourra aussi demander une indemnisation.
Sanctions pénales
Cas général : La personne coupable de non-assistance à personne peut être condamnée à une peine pouvant aller jusqu'à 5 ans d'emprisonnement et 75 000 € d'amende.
Victime mineure : La personne coupable de non-assistance à personne peut être condamnée à une peine pouvant aller jusqu'à 7 ans d'emprisonnement et 100 000 € d'amende.
2 - Gestes dangereux
Attention aux gestes dangereux :
- Ne pas donner à boire ou à manger à un blessé
- Ne pas effectuer des gestes non maitrisés
- Ne pas déplacer un blessé ou enlever le casque à un motard
( sauf nécessité immédiate : incendie, noyade, étouffement… )
Parmi les choses à ne pas faire :
- donner à boire ( ni eau, ni alcool ) ou à manger (risques d'étouffement),
Le transporter dans sa voiture
- retirer le casque à un motard (le casque peut tenir en place une fracture ; risque de lésions cervicales),
- le laisser exposé au froid ou aux intempéries ( je dois couvrir la victime )
- déplacer la victime, tenter de la sortir du véhicule sauf pour la protéger d'un danger imminent ( incendie, éboulement, noyade... ) même si la victime le demande (risque de lésions cervicales),
- éteindre un feu sur une personne avec un extincteur (risque d'asphyxie ou d'infection) ; mieux vaut utiliser une couverture ou un vêtement pour étouffer le feu,
- retirer un objet planté dans la chair (risque d'hémorragie),
- lui décrire son état ou l'état des autres victimes (risque de l'angoisser),
- tenter d'éteindre un incendie avec de l'eau (risque de propager un feu d'hydrocarbure).
L'initiation au secourisme
La formation aux premiers secours (PSC1) est ouverte à tous et ne nécessite aucune connaissance de base. Elle peut se faire par l'intermédiaire de nombreux organismes et son coût est de 40 à 90 € pour 8 heures de formation. Une simple recherche sur Internet suffit à trouver un centre agréé près de chez soi. C'est un petit investissement de temps et d'argent qui peut sauver des vies.
3 - Conduite à tenir : rédaction d'un constat amiable
- La détention et l’utilisation d’un constat amiable ne sont pas obligatoires mais elles sont fortement recommandées
- Le constat amiable est de format européen et peut être utilisé dans tous les pays de l’Union. Les rubriques sont toutes identiques, seules les langues des pays changent
- La rédaction du recto se fait en présence de la partie adverse ( identités et coordonnées des conducteurs, de leurs compagnies d’assurances, date, heure et lieu du sinistre, dégâts apparents, circonstances, croquis… )
- Une fois le total des croix fait, les deux parties signent le constat avant de séparer les deux exemplaires (auto-carbonnés). Il n’est alors plus possible de modifier le recto.
- Le verso est individuellement complété avant envoi à l’assureur ( délai de 5 jours ouvrés en cas d’accident matériel )
Cette page est largement inspirée des cours de code de la route proposés par ;

et s'appuie sur le guide de préparation aux permis C et CE
